Augmentation du coût de la vie : l’addition en quelques chiffres
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17,3 %... pour se déplacer
1,54 € le litre de super sans plomb 98, 1,36 € pour le gazole, carburant le plus vendu en France (78% de la consommation)… Ce sont les prix moyens des carburants encore affichés à la pompe la semaine dernière (Selon les données publiées lundi par la Direction générale de l'Energie et du Climat). En cause, la flambée des cours du pétrole brut.
Le gazole n'a pas encore retrouvé ses niveaux historiques qui datent de mai 2008 à 1,45 €/litre
Le baril de Brent de la Mer du Nord est ainsi monté jusqu'à 119,24 dollars le 24 février dernier, un record depuis août 2008. Lundi, il s'échangeait encore à 115 dollars environ. Sur un an, le prix des carburants a augmenté de 17,3% en France (source Insee).- 30 %... pour s'éclairer
Les prix de l'électricité pourraient augmenter de 30% d’ici à 2015. C'est ce que révélait un document dévoilé par Les Echos mi-mars. Si EDF ne confirme pas ce chiffre, le ministre de l’énergie Eric Besson admet pourtant qu’il faut s’attendre à une nouvelle hausse de l’électricité pour l’été prochain. Mais elle sera "légère", assure-t-il.
Les prix de l'énergie ont augmenté de 15 % en moyenne sur un an (selon les chiffres de l'Insee pour le mois de février)
EDF, qui avance l’argument de la libéralisation du marché de l’énergie, semble cependant faire pression pour une augmentation plus importante : de l’ordre de 4,7 % par an, selon un document que l’agence de presse Reuters a pu consulter. Entre 2010, le prix de l’électricité a augmenté de 6,4%.- 2 à 20%... pour manger
2% : c’est selon la Fédération des entreprises du Commerce et de la Distribution, l’augmentation moyenne des prix des produits alimentaires de première nécessité, redoutée par les distributeurs… et les consommateurs ! Avec de fortes disparités cependant et des hausses pouvant atteindre jusqu’à 20% pour les farines et le café par exemple, de 5 à 10% pour les pâtes alimentaires, de 4 à 8% pour le beurre et l’huile ou encore jusqu'à 7% pour le pain.
Les Français consacrent en moyenne 13,6% de leur budget à l’alimentation
En cause, la flambée du prix des matières premières, les céréales en tête. Cette hausse des prix devrait se concrétiser "progressivement, au fur et à mesure de la mise en place dans les magasins, des politiques de chaque enseigne", explique la FCD.
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5,2 %... pour se chauffer
L'autre mauvaise nouvelle pour le porte-monnaie vient de la hausse des tarifs du gaz naturel. + 5,2% en moyenne à partir d'aujourd'hui, soit une augmentation des prix de 21% sur un an et de 50% depuis la privatisation de GDF en 2005.
Le gouvernement envisagerait de geler les tarifs jusqu'à 2012
Seule petite consolation, "l'Etat n'exclut pas un gel des tarifs du gaz jusqu'à la présidentielle. Après la hausse de 5 % qui entre en vigueur ce matin, une nouvelle augmentation apparaît difficile sur le plan politique, alors qu'elle serait logique compte tenu de la montée des cours des hydrocarbures". C'est en tous cas ce que croit savoir le journal Les Echos dans son édition d'aujourd'hui.x 2... pour se loger
En dix ans, le prix moyen du mètre carré a doublé en France pour s’établir en 2010 à 2.580 €. Avec de fortes disparités en fonction des régions et des zones, urbaines ou rurales. Ainsi, à Paris par exemple, le mètre carré se vendait l’an dernier 7.330 €, en hausse de 17% sur un an. Un appartement de 60 m2 à Rennes, en Ille-et-Vilaine, se vend aujourd'hui 153.000 € (prix moyen). Comptez 440.000 € pour la même surface à Paris.
_ Conséquence, si l'accession à la propriété est le premier rêve des Français - dans la perspective de toucher une forte somme d'argent de manière inattendue, la majorité des Français (59%) la dépenserait à l'acquisition d'un bien immobilier (selon une étude de l'Ifop publiée mercredi) – près d’un Français sur deux, soit 47%, aurait renoncé à son projet (toujours selon Ifop).
1,8%... pour 2011
C’est l’inflation prévue pour cette année. Un chiffre qui a été revu à la hausse par Bercy qui tablait initialement sur 1,5 %. La faute encore une fois à la flambée du pétrole et des matières premières. Et la France n’est pas le seul pays concerné. A 2,6% sur un an, après 2,4% en février, l'inflation est à son plus haut niveau dans la zone euro depuis octobre 2008, où elle avait atteint 3,2% (selon une première estimation publiée jeudi par l'office européen des statistiques Eurostat).
Cécile Mimaut
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