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Airbus affiche des livraisons et des commandes record

Hasard du calendrier. Alors que tous les Boeing 787 se retrouvent interdits de vol par décision de l'autorité américaine de sécurité aérienne, son concurrent Airbus annonce des livraisons record, un carnet de commandes qui lui assure huit années de travail, et 10.000 embauches.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Jonathan Bachman Reuters)

Le PDG d'Airbus, Fabrice
Brégier, s'est fait un plaisir jeudi matin d'égrener des chiffres : 588
appareils livrés contre 534 en 2011, 833 appareils vendus contre 650 prévus et huit
années de production assurée par un carnet de commandes lui aussi record de 4.682
avions. De quoi faire oublier qu'en 2012, Boeing a supplanté Airbus en termes
de commandes.

"Nous avons dépassé notre objectif
tant pour les commandes que les livraisons
", a déclaré Fabrice Brégier, en
présentant depuis Toulouse le bilan d'activité d'Airbus.

Sur les 833 commandes
nettes engrangées l'an passé, 739 sont des
moyen-courriers de la famille A320 dont 478 dans leur version remotorisée (A320neo), 58 sont des
long-courriers A330 et 27 sont des exemplaires  du futur long-courrier A350.

Une déception : le faible nombre de commandes de l'A380

Seule contre-performance,
le faible nombre de commandes de l'A380, le concurrent direct du Dreamliner de
Boeing. Et comme l'avion américain, il a eu des difficultés : la découverte de micro-fissures
sur la nervure de ses ailes
qui a fait reculer les acheteurs potentiels. Airbus
espérait en vendre 30 en 2012. Il n'a enregistré que 9 commandes.

Fabrice Brégier estime que ce problème est
désormais "résolu " et table sur 25 commandes et autant de livraisons
en 2013.

Côté emploi, tout va
bien. L'avionneur européen a augmenté
ses effectifs de 7.000  personnes en deux
ans en recrutant 10.000 personnes en 2011-2012 pour 3.000 départs naturels.

Airbus solidaire de Boeing

Le PDG de l'avionneur européen a refusé de se réjouir des difficultés de son concurrent américain avec son Dreamliner : "Je souhaite le meilleur à notre collègue. Un avion est conçu pour voler. Je ne parie pas sur les difficultés d'un concurrent. Pour ce qui nous concerne, on espère que cet avion va revoler bientôt car nous aimons bien la compétition et on est bien placé par rapport à Boeing et au 787."

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