Affaire EADS : un nouveau témoignage à charge
A partir de quel moment les dirigeants d'EADS ont-ils pris conscience des retards énormes de l'A380, et des conséquences que cela allait déclencher ? Cette question, essentielle dans les soupçons de délits d'initiés autour de cette affaire, est relancée par le témoignage de Jean Galli Douani.
Ce Français, qui sera donc entendu aujourd'hui (à sa demande) par la police allemande, affirme avoir eu un entretien téléphonique avec un ancien directeur de cabinet de Noël Forgeard (alors PDG d'EADS). Cet ex-directeur de cabinet aurait reconnu, pendant cet entretien, que les retards de l'A380 ont été abordés lors d'un conseil exécutif qui s'est tenu le 7 mars 2006.
Jean Galli Douani affirme également que les faits lui ont été confirmés par une autre personne, un directeur technique d'Airbus. EADS de son côté dément catégoriquement ces allégations.
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