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Affaire EADS : un nouveau témoignage à charge

Un homme qui se présente comme "témoin accidentel" dans l'affaire EADS doit être auditionné aujourd'hui par la police judiciaire de Munich. Il affirme détenir un enregistrement téléphonique prouvant que le staff dirigeant du groupe aéronautique connaissait dès mars 2006 les retards de l'A380.
Article rédigé par franceinfo
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A partir de quel moment les dirigeants d'EADS ont-ils pris conscience des retards énormes de l'A380, et des conséquences que cela allait déclencher ? Cette question, essentielle dans les soupçons de délits d'initiés autour de cette affaire, est relancée par le témoignage de Jean Galli Douani.

Ce Français, qui sera donc entendu aujourd'hui (à sa demande) par la police allemande, affirme avoir eu un entretien téléphonique avec un ancien directeur de cabinet de Noël Forgeard (alors PDG d'EADS). Cet ex-directeur de cabinet aurait reconnu, pendant cet entretien, que les retards de l'A380 ont été abordés lors d'un conseil exécutif qui s'est tenu le 7 mars 2006.

Jean Galli Douani affirme également que les faits lui ont été confirmés par une autre personne, un directeur technique d'Airbus. EADS de son côté dément catégoriquement ces allégations.

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