Porte arrachée lors d'un vol Alaska Airlines : le patron de Boeing reconnaît une "erreur"

Dave Calhoun a promis de traiter la question "en toute transparence, à chaque étape du processus".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un Boeing 737 MAX 9 de la compagnie Alaska Airlines à l'aéroport de Portland, dans l'Oregon, le 9 janvier 2024. (MATHIEU LEWIS-ROLLAND / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Le directeur général de Boeing a reconnu, mardi 9 janvier, une "erreur" après qu'une porte condamnée d'un avion du constructeur s'est arrachée, vendredi, lors d'un vol de la compagnie Alaska Airlines. Après cet incident, le régulateur américain de l'aviation (FAA) a ordonné le maintien au sol de dizaines d'appareils du même modèle, le 737 MAX 9.

"Nous allons aborder [ce dossier] en commençant par reconnaître notre erreur", a déclaré Dave Calhoun lors d'une réunion dans l'usine du groupe aérien américain à Renton (Etat de Washington). Il a promis de traiter la question "en toute transparence, à chaque étape du processus".

Il a dit s'en remettre à la FAA "pour s'assurer que tous les avions autorisés à voler soient sûrs et faire en sorte que cet événement ne se reproduise jamais". "Tous les détails sont importants", a-t-il insisté, affirmant avoir été marqué par les images du vol d'Alaska Airlines, qui a dû faire demi-tour peu après son décollage. Le patron de Boeing n'a pas précisé ce qu'il entendait par "erreur".

Des "équipements mal fixés" découverts

La compagnie United, qui possède la plus importante flotte de 737 MAX 9 au monde (79 appareils), a déclaré lundi avoir découvert des "boulons qui nécessitaient d'être resserrés" lors de vérifications sur les portes condamnées de ses appareils, identiques à celle arrachée vendredi. Alaska Airlines a également révélé avoir détecté des "équipements mal fixés" sur certains de ses appareils de ce type, après des inspections préliminaires.

La condamnation de certaines portes est proposée par Boeing à ses clients quand le nombre d'issues de secours existantes est déjà suffisant au regard du nombre de sièges dans l'appareil. Outre le 737 MAX 9, ce dispositif existe déjà sur d'autres modèles de Boeing, notamment le 737-900ER, lancé en 2006 et qui n'a connu, depuis, aucun incident similaire.

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