50 ans des casinos Partouche : malgré le covid et l'inflation, "on a retrouvé un niveau satisfaisant", déclare le président du directoire du groupe
Dans les casinos, malgré le Covid-19 et l'inflation, "le niveau de dépenses est resté à peu près le même", déclare Fabrice Paire, président du directoire du groupe Partouche, invité de France Bleu Loire Océan jeudi 1er juin matin. Les casinos Partouche fêtent leurs 50 ans jeudi soir à Pornichet (Loire-Atlantique).
Après le Covid-19 et malgré l’inflation, dans les casinos, l'activité "a le bénéfice d’avoir une certaine résilience et il se trouve qu’après le confinement et la fin des contrôles sanitaires liés au Covid en mars dernier, on a retrouvé un niveau d’activité satisfaisant. Les clients reviennent dans un lieu qui pour nous est un lieu où l’on vient les divertir, leur changer les idées", se félicite Fabrice Paire.
"Le casino est un lieu de divertissement du territoire"
Sur les sommes dépensées dans les casinos, "le niveau de dépenses est resté à peu près le même, il y a un véritable besoin de se changer les idées, de se vider la tête, d’oublier un peu les tracas du quotidien et surtout d’oublier ce qui s’est passé pendant cette crise sanitaire qui aura beaucoup marqué les esprits", estime le président du directoire. Pour Fabrice Paire, le casino est "un lieu de divertissement du territoire, comme peut l’être un cinéma".
"Les joueurs de casino viennent surtout passer un bon moment, rencontrer d’autres joueurs et rencontrer le personnel qui les accueille."
Fabrice Paireà franceinfo
Le groupe espère ainsi ouvrir de nouveaux casinos dans les années à venir : "Il y a des zones en France où il n’y a pas de casinos du tout, c’est en réflexion avec notre ministère de tutelle." Historiquement, les casinos étaient placés en bord de mer et à la montagne, mais "aujourd’hui, il y aurait un besoin sur des villes comme Laval, le Mans, Orléans", projette Fabrice Paire.
"Notre profession n’est pas beaucoup respectée"
"La problématique, c'est que notre profession n’est pas beaucoup respectée" poursuit-il en pointant du doigt "des interventions politiques au niveau du Sénat où on essaie, pour des intérêts particuliers, de mettre un casino à Saumur au prétexte qu’il y aurait un haras, ce qui n’a strictement aucune logique avec notre métier".
Le président du directoire prévient : "Si on continue sur des illogismes pareils, on va finir par nous expliquer qu’il faut un casino là où il y a un bowling, ou là où il y a une piscine, ce qui n’a strictement aucun sens." Il appelle à "une réflexion posée" avec "notre tutelle et qui conduira en peu de temps à aboutir sur quelque chose de censé pour doter d’un casino comme on doterait d’un grand complexe de cinéma un endroit où il y a un besoin, parce qu’il y a une densité de population".
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