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En images Une nouvelle éruption en Islande répand une lave "orange pure comme le soleil"

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le magma a trouvé une brèche pour sortir du sol dans la péninsule de Reykjanes, à une quarantaine de kilomètres de la capitale Reykjavik.

Des laves d'une couleur hypnotique s'échappent de failles de près d'un kilomètre de long en Islande. Une éruption volcanique a débuté lundi 11 juillet vers 18h20 (heure française) à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Reykjavik, la capitale. Le magma s'étend près du mont Litli Hrutur, dans la péninsule de Reykjanes – à quelques kilomètres seulement du lieu des deux précédentes éruptions, en 2021 et 2022.

C'est donc la troisième fois en trois ans que la lave jaillit dans cette région, après plus de huit siècles de sommeil. D'après les premières estimations des vulcanologues sur place, cette nouvelle éruption a un débit nettement plus puissant que lors deux précédentes mais reste "de faible intensité". Les failles ont atteint durant la nuit 900 mètres, selon le dernier point de l'Institut météorologique d'Islande (IMO).

Cette explosion est "effusive", c'est-à-dire que contrairement aux éruptions explosives, elle ne crache pas de milliers de tonnes de poussières. Ses conséquences restent localisées, ce sont essentiellement des coulées de laves et des pics de gaz toxiques. Cette pollution aux gaz, en particulier au dioxyde de soufre, a conduit l'IMO à fermer définitivement l'accès au site, vers 23 heures lundi soir, soit un peu moins de cinq heures après le début de l'éruption.

Lundi 10 juillet, en fin de journée, l'éruption a débuté en Islande, juste au nord du mont Litli Hrutur. Le bureau météorologique local fait état de fumée s'échappant en direction du nord-ouest. De la lave commence à s'écouler. (JEREMIE RICHARD / AFP)
Les premières images aériennes montrent ces failles creusées par la lave. Le lieu de l'éruption se situe à quelques dizaines de kilomètres seulement de la capitale islandaise, Reykjavik. (KRISTINN MAGNUSSON / AFP)
D'après les premières estimations des vulcanologues, l'éruption est "de faible intensité" mais ses failles se creusent de plus en plus à mesure que la soirée avance. (KRISTINN MAGNUSSON / AFP)
Sur place, des volcanologues de l'université d'Islande observent les coulées de lave lundi. (KRISTINN MAGNUSSON / AFP)
Malgré les risques et la pollution aux gaz jugée "élevée et dangereuse" sur site, des curieux n'ont pas pu s'empêcher d'aller admirer, au plus près, ce magma de couleur orange. Le lieu de l'éruption est relativement facile d'accès. "On dirait qu'il fait 1 000°C", raconte Niall Lynch, un guide irlandais de 23 ans. (KRISTINN MAGNUSSON / AFP)
Un peu moins de cinq heures après le début de l'éruption, l'Office météorologique islandais a fermé définitivement l'accès du site aux touristes. (KRISTINN MAGNUSSON / AFP)
La poignée de visiteurs qui ont réussi à atteindre le site avant sa fermeture décrivent l'expérience d'une vie. "Je pensais voir des couleurs plus sombres, noires et brunes. Mais au milieu c'est un orange pur comme le soleil", remarque Niall Lynch. (JEREMIE RICHARD / AFP)
Si l'éruption reste "de faible intensité", les premières constatations des volcanologues estiment que son débit est nettement plus puissant que les deux précédentes éruptions en 2021 et 2022, qui avaient déjà eu lieu sur la péninsule de Reykjanes. (KRISTINN MAGNUSSON / AFP)
En août dernier, l'éruption a duré trois semaines en Islande. Un an plus tôt, en mars 2021, la toute première coulée avait, elle, pris fin au bout de six mois. Pour cette troisième éruption consécutive, il est difficile d'estimer dès à présent combien de temps elle peut durer. "Nous n'en avons aucune idée", explique le vulcanologue Thorvaldur Thordarson, de l'université d'Islande. (JEREMIE RICHARD / AFP)

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