Tourisme : le bonheur est dans le pré
Au milieu de nos campagnes, les fermes sont devenus une valeur refuge dans un été perturbé par le coronavirus.
Depuis le déconfinement elles voient leur fréquentation bondir grâce à l'agritourisme. A Forcalquier (Provence), Henri Goletto, a deux activités sur ses trente hectares. Ils élèvent des bœufs, brebis et des biches pour leur viande et hébergent des touristes. Tous les soirs ils les amènent à la rencontre des animaux. Un parcours d'une heure, participatif, c'est ce qui attiré cette famille Suisse qui devait, avant le Covid, partir en Turquie.
L'agritourisme : un tourisme plus bon marché
Henri Goletto le confirme, cette année "on voit des changements de clientèle. On voit des étrangers qu'on ne voyait pas". L'agritourisme représente la moitié de son chiffre d'affaire. Et cette année il ne connaît pas la crise. D'autant plus que ce type de tourisme est plus abordable que beaucoup d'autres. Le prix d'un gîte dans la région : 110 euros la nuit pour un logement entier, pour quatre, petit-déjeuner inclus. "Là on va pouvoir consommer davantage pour un budget identique" confit un touriste. Une formule gagnante et apaisante loin du littoral bondé.
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