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"On fait tous les essais nécessaires" : pistes, télécabines, et chocolat chaud... Val Thorens est prête à accueillir les premiers skieurs

C’est une tradition à Val Thorens. Chaque année, la station de ski savoyarde, qui est aussi la plus haute d’Europe, est l’une des premières à ouvrir. Vendredi, les derniers préparatifs allaient encore bon train. 

Article rédigé par franceinfo, Sébastien Baer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Dernières opérations de sécurisation des abords de pistes avant l'arrivée des skieurs, le 22 novembre 2019. (SEBASTIEN BAER / RADIO FRANCE)

Comme chaque année, Val Thorens est l'une des premières stations à accueillir les skieurs. Le domaine est accessible à partir de samedi 23 novembre aux passionnés de glisse. Les préparatifs pour l’ouverture ont débuté il y a déjà plusieurs semaines et vendredi, pisteurs, restaurateurs et hôteliers ont redoublé d’efforts pour être prêts à temps.

Le reportage de Sébastien Baer.

Pour les trois pisteurs juchés sur leur motoneige, c’était la dernière descente de contrôle de la journée. Sous les bourrasques de vent, ils ont sécurisé une piste bleue, à 2 800 mètres d'altitude. "Le danger notamment en début de saison, ce sont les abords de piste, explique Fabrice, pisteur secouriste. Les cailloux, les rivières qui ne sont pas encore bouchées par la neige. A nous de faire attention, de protéger en mettant des filets par exemple pour bien matérialiser ces abords de rivière pour que les gens ne finissent pas dedans."

Un peu plus bas dans la station, les 34 télécabines qui montent les skieurs au pied du glacier, à 3 000 mètres d’altitude, tournent à vide. Depuis une semaine, Franck Feyeux, le chef opérateur, teste le matériel. "On fait rouler nos appareils pendant une journée, deux journées, explique-t-il. On fait des coupures de courant au cas où. On fait des essais de freinage, on fait tous les essais qui sont nécessaires."

Franck Feyeux, le chef opérateur, contrôle les 34 télécabines de Val Thorens. (SEBASTIEN BAER / RADIO FRANCE)


Au chalet du Thorens, un restaurant d’altitude perché à 2 400 mètres, le ravitaillement a commencé avant que la neige tombe avec les camions, puis les motoneiges ont pris le relais. Et désormais, tout est prêt pour tenir plusieurs semaines, assure Lenny, le responsable de l’approvisionnement. "On fait livrer environ 1 000 fûts de bière, détaille-t-il. La farine à pizza par exemple, ce sont des volumes de l'ordre de 2 à 5 tonnes. On reçoit 1,5 tonne de café, 1,5 tonne de chocolat chaud. Après, c'est de l'approvisionnement jour à jour."

Dernières descentes de contrôle pour les pisteurs du domaine de Val Thorens, à la veille de l'ouverture de la station, le 22 novembre 2019. (SEBASTIEN BAER / RADIO FRANCE)

Quand la nuit tombe, c’est au tour des engins de damage de faire leur dernier passage avant l’arrivée des premiers skieurs. "Quand il fait nuit, que c'est la tempête, des fois on ne voit pas à cinq mètres devant la machine, raconte Nicolas, qui pilote une chenillette depuis 15 ans et a les yeux rivés sur son GPS. C'est pour ça qu'on a SNOWsat qui nous aide. On voit sur l'écran tous nos tracés GPS, nos pistes, les pylônes, les remontées mécaniques. On a tout."

D’ici dimanche soir, Val-Thorens se prépare à accueillir 10 à 15 000 skieurs malgré la météo qui annonce un temps couvert. Parmi les premières à ouvrir, la station sera aussi la dernière à fermer, début mai.

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