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Rêves d'Himalaya : de Tumlingtar à Salleri, de la jungle tropicale népalaise au cœur du Solokhumbu

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Rêves d'Himalaya : de Tumlingtar à Salleri, de la jungle tropicale népalaise au cœur du Solokhumbu
Rêves d'Himalaya : de Tumlingtar à Salleri, de la jungle tropicale népalaise au cœur du Solokhumbu Rêves d'Himalaya : de Tumlingtar à Salleri, de la jungle tropicale népalaise au cœur du Solokhumbu (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Ils sont deux Français, Stéven Le Hyaric et Pehuen Grotti, partis faire un trek au Népal avec pour objectif la traversée de l’Himalaya. Objectif : 2000 km en 60 jours, en vélo et à pieds par une de ses traces les plus difficiles. Ils sont tous deux accompagnés d’un sherpa sur place, leur guide indispensable pour cette aventure hors du commun.

Vingt-quatre heures de repos à Tumlingtar n’auront pas suffi à Stéven Le Hyaric pour se refaire une santé. Les aventuriers sont fatigués et leur sherpa, Ngawang, n'est plus là, lui qui a cassé sa roue arrière et est allé faire réparer son vélo à Katmandou. Le cycliste français repart donc en solitaire, malade et fatigué du point le plus bas de leur expédition himalayenne.

Il passe donc quelques mauvaises heures dans la fournaise (32 degrés) de Tumlingtar. Son état s’améliore de jour en jour, la forme aussi, et il récupère petit à petit dans des paysages magnifiques mêlant rivières, petits villages et magnifiques cultures de riz à flancs de collines. L’agriculture et l’élevage sont extrêmement présents dans cette partie du Népal où les gens vivent parfois en autonomie totale. Les ravitaillements se montrant très compliqués et réalisés à dos de porteurs.

Les aventuriers prennent le temps de discuter avec leurs hôtes chaque jour mais aussi sur la route à la croisée des chemins. Ils remarquent l’étonnement et parfois même le déchaînement de passion autour du vélo et du couple homme-machine.

C’est la première fois que Stéven Le Hyaric passe autant de temps sur le vélo depuis le départ, et d'après lui, cela soulage aussi bien physiquement que mentalement. Il profite de longues parties de descente pour récupérer et s’amuser un peu, une sensation rare depuis le début de l'aventure. Les deux derniers jours avant Salleri sont passés en grande partie sur le vélo avec des conditions tropicales : chaud, humide dans une végétation très riche, avec parfois mêmes quelques tempêtes tropicales.

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