Promesses de dons en baisse pour le Téléthon 2012
L'opération de collecte de fonds pour l'Association Française contre les Myopathies a enregistré 81 millions d'euros de promesses de dons, contre 86 millions l'année dernière.
SANTE - Ralentissement pour le Téléthon. Le marathon caritatif au profit de l'Association française de lutte contre les myopathie (AFM) a enregistré vendredi 7 et samedi 8 décembre un peu plus de 81 millions d'euros de dons, en net recul par rapport aux 86 millions promis à la fin de l'émission en 2011.
L'opération, destiné à rassembler des dons pour financer la recherche sur les maladies génétiques rares, et parrainée par le comédie Franck Dubosc, a mobilisé cette année à travers la France quelque 5 millions de personnes, 200.000 bénévoles, 10.000 communes et 53.000 associations locales. Elle s'est achevée dans la nuit de samedi à dimanche au terme de 30 heures d'animations diverses.
5 millions de moins qu'en 2011
En 2011, le Téléthon avait finalement permis de récolter 94 millions d'euros au total, dont 86 millions à la fin du direct. Ce montant était en hausse par rapport à 2010. Sur ce total, 60,6 millions avaient été dédiés à la recherche et au développement de thérapeutiques. Il est toujours possible de faire des dons: le 3637 par téléphone ou sur le site internet de l'AFM.
Comment expliquer cette baisse ?
Les première réponses ont été données par la présidente de l'AFM elle-même. "Oui, on est en période de crise économique, c'est une période particulièrement difficile. Pour autant, c'est important de s'engager à donner même si c'est moins que l'année précédente".
Pendant la journée, l'AMF a lancé plusieurs appels pour remobiliser les donateurs, en parlant de retard important, mais "rattrapable". "On a fait des pas de géants, des centaines de malades participent à des essais ce qui était inenvisageable, inespéré il y a 25 ans", quand le premier marathon caritatif télévisuel a été lancé, selon Mme Tiénnot-Herment. "Ce n'est pas maintenant qu'il faut ralentir, s'arrêter. C'est le moment de monter dans le train pour nous accompagner dans la dernière ligne droite, c'est à dire transformer la recherche, les essais en cours, en traitements", avait-elle ajouté.
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