François de Rugy confirme la réintroduction de deux ourses slovènes dans les Pyrénées occidentales "d'ici le début du mois d'octobre"
Le successeur de Nicolas Hulot, en déplacement à Pau (Pyrénées-Atlantiques), a annoncé que deux ourses seraient réintroduites en Béarn "d'ici à début octobre".
Le nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, a officialisé jeudi 20 septembre la réintroduction de deux ourses slovènes dans les Pyrénées occidentales "d'ici à début octobre", rapporte l'envoyé spécial de franceinfo sur place, Stéphane Iglésis.
Après des années de tergiversations, après des mois de concertations, j'ai décidé de donner le feu vert à la réintroduction de deux ourses femelles dans les Pyrénées-Atlantiques. (1/3)
— François de Rugy (@FdeRugy) 20 septembre 2018
Nicolas Hulot avait annoncé en mars la réintroduction de deux ourses dans les Pyrénées-Atlantiques à l’automne. Mais depuis sa démission, le 28 août, le doute planait sur le maintien de cette réintroduction. L'ex-ministre avait pesé de tout son poids en faveur de l'introduction de deux femelles slovènes. Les opposants comme les partisans de l'ours étaient dans l'expectative en attendant la prise de parole de François de Rugy sur ce dossier. Le nouveau ministre a donc décidé de réserver l'un de ses premiers déplacements à ce dossier sensible pour confirmer la décision de son prédécesseur.
Présenter cette décision et dialoguer avec tous les acteurs du territoire, qu'ils soient opposés ou favorables à l'ours dans les Pyrénées, c'est la raison de ma présence ici. Je le redis : ma porte restera toujours ouverte et nous allons accompagner chacun. (3/3)
— François de Rugy (@FdeRugy) 20 septembre 2018
Face à la grogne des opposants à la réintroduction de l'ours, François de Rugy a assumé : "Je connais les difficultés, les tensions, et donc je ne me dérobe pas. Le dialogue ne permet pas toujours de mettre tout le monde d'accord. Si on attend de mettre tout le monde d'accord pour décider, on ne décide jamais rien."
Le nouveau ministre a multiplié les arguments pour expliquer sa décision de réintroduction d'ourses : "Nous considérons que la population d'ours dans les Pyrénées sera viable une fois cette réintroduction faite et si évidemment elle marche. Le projet tel qu'il est aujourd'hui, c'est celui-là", a-t-il conclu.
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