Des coquilles d'huîtres, de Saint-Jacques ou même des carapaces de homards, toutes peuvent avoir une seconde vie. En Normandie, à Criquetot-l'Esneval (Seine-Maritime), Jean-Pierre Recher, le directeur des services communauté, s'occupe de les récupérer. Les particuliers et les professionnels peuvent apporter les coquilles vides pendant deux semaines après les fêtes, à la déchetterie ou sur les marchés. Du côté des poissonniers, les quantités sont parfois impressionnantes, 600 kilos de déchets à la semaine pour Olivier Onfroy.Engrais et peintureEn 48 heures, la récolte de coquilles est déjà importante. Elles vont maintenant pouvoir entamer leur nouvelle vie, parfois étonnante. Non loin de Nantes (Loire-Atlantique), l'entreprise Bati Recyclage les transforme en engrais, mais elles peuvent aussi servir à peindre les routes. Pour les récolter, des bennes sont mises à disposition des habitants. Chaque année, 5 tonnes sont recyclées dans la déchetterie du Pont Béranger à Saint-Hilaire-de-Chaléons (Loire-Atlantique), une économie sur le traitement des ordures.