La nuit du réveillon a été calme partout en France, selon Guéant
Le ministre s'est par ailleurs rendu en coup de vent à Villiers-le-Bel, ville symbole de la crise des banlieues.
Après avoir annoncé la mobilisation de 60 000 policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers et secouristes pour le Nouvel An, l'heure est à la satisfaction pour Claude Guéant. Les festivités de la nuit de la Saint Sylvestre ont connu une affluence sensiblement identique à l'année précédente et "se sont déroulées dans le calme, sans incident notoire, sur l'ensemble du territoire national", estime le ministre de l'Intérieur dimanche 1er janvier.
"Seuls 8 membres des forces de l'ordre ont été légèrement blessés au cours de la nuit", ajoute le ministre qui précise que "seulement 251 interpellations ont été nécessaires contre 501 en 2011, 405 en 2010 et 288 en 2009". "Les dégâts aux biens immobiliers publics et privés sont restés minimes et la recherche d'affrontement avec les forces de l'ordre a été plus rare que les années précédentes", poursuit le ministre.
L'inconnue des voitures brûlées
À Strasbourg, pourtant, des incidents assez violents ont éclaté dans la nuit, rapportent Les Dernières Nouvelles d'Alsace. Un automobiliste a foncé sur des policiers, qui ont dû faire feu en direction du véhicule. Par ailleurs, au moins une dizaine de voitures ont pris feu dans les environs, rapporte le site du quotidien.
Concernant les voitures brûlées, traditionnellement plus nombreuses cette nuit-là, "comme l'année précédente", aucun chiffre officiel ne sera communiqué. Pour l'Intérieur, il s'agit "d'éviter toute surenchère ou compétition entre villes". Claude Guéant rendra toutefois public le bilan annuel des voitures brûlées, courant janvier 2012, lors de la présentation des résultats de la lutte contre la délinquance et de l'activité des services de police et de gendarmerie pour 2011.
Passage en coup de vent à Villiers-le-Bel
Le Monde rapporte enfin que Claude Guéant s'est rendu dans la nuit à Villiers-le-Bel, ville-symbole de la crise des banlieues.
Annoncée tardivement samedi 31 décembre, cette visite n'aura pas été l'occasion de participer à une patrouille des forces de l'ordre dans les quartiers de la ville. Le ministre a préféré se cantonner à un passage au commissariat local, et à un rapide entretien avec une famille de victime de meurtre. Sa visite n'aura au total duré que moins de 30 minutes.
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