Un sextoy ou une insulte avec votre café ?

BUZZ - Les bars à thèmes, c'est tellement 1995. Fini le karaoké, les bars lounge, qui se sont multipliés et ont vite lassé. A présent, mieux vaut servir des câlins aux clients solitaires ou des insultes aux énervés, voire des sextoys aux femmes désinhibées. FTVi vous présente les services les plus surprenants (mais parfois pratiques) proposés dans les établissements du monde.

Le plus vibrant

Le Love Joule, à Tokyo (Japon), est dédié aux femmes. D'ailleurs les hommes seuls n'ont pas le droit d'entrer dans le nouveau temple du plaisir féminin. Derrière le bar, à la place des bouteilles colorées, des sextoys, tout aussi bariolés, sont alignés, décrit le Huffington Post (en anglais). "Mais c'est surtout un endroit très agréable pour prendre un verre entre amies", témoigne une cliente. Les boissons sont à consommer sur place, les jouets, à emporter.

Le plus doux

Pas la force de draguer ? Aucun ami à serrer dans ses bras ? Les âmes esseulées peuvent se rendre au Café câlin de Tokyo (encore), ouvert le 25 septembre. L'endroit met un prix sur la tendresse. Une heure dans les bras d'une fille coûte 6 000 yens (environ 60 euros). Elle peut aussi vous tapoter le dos ou vous regarder intensément pour 10 euros. Pas de sexe ici, uniquement du réconfort.

Le plus revanchard

Oussama Ben Laden est mort, mais ça ne suffit pas aux propriétaires du Machine Guns de Las Vegas (Etats-Unis). Dans l'arrière-boutique d'un bar à la lumière tamisée, un stand de tir met à disposition armes de poing et fusils d'assaut, les mêmes que ceux utilisés par les Navy Seals qui ont tué l'ancien chef d'Al-Qaïda. Leur cible n'est pas une simple silhouette sur fond blanc, mais une photo du terroriste de leur choix.

Le plus méchant

"Une bière, connard !" Au Casa Pocho, à Cullera (Espagne), c'est ainsi qu'il faut s'adresser au serveur. L'originalité de l'insulte peut même rapporter des boissons et tapas gratuites, raconte le Telegraph (article en anglais). Les clients se prennent vite au jeu, d'après Michal Lotocki, patron du bistrot, qui n'hésite pas à titiller les timides.

Le plus ésotérique

Les voyants ne travaillent pas que sur internet ou par téléphone. Leurs "cabinets" ne sont pas non plus forcément des antres sombres aux murs couverts de rideaux de velours autour d'une boule de cristal trônant sur une table. Trop cliché. Il leur arrive aussi de tirer les cartes et de lire les lignes de la main autour d'un bon verre de vin rouge. Plus chic. Et moins cher, selon France 24, qui évoque des consultations à 15 euros dans des restaurants parisiens.

 Le plus poilu 

Pour ceux qui aiment les chats mais préfèrent se passer de l'odeur de litière à la maison, les Japonais ont une solution : le "neko café", ou bar à chats. Tokyo en compte une trentaine et le premier "neko café" d'Europe a ouvert ses portes à Vienne (Autriche), en mai dernier. 

Le plus romantique

Si ça se fait à Berlin, ce sera bientôt à Paris. Au Anna Blume, les bobos vont bruncher… et acheter un bouquet de fleurs pour maman. Le concept existe déjà en France, mais en version salon de thé à l'ancienne avec infusions de magnolia plutôt que bacon et œufs brouillés.

Le plus blanc que blanc

Un café, une lessive et l'addition. Dans les cafés-laveries, plutôt que de regarder le linge danser dans le tambour, les clients peuvent boire un petit noir au comptoir ou un bon chocolat dans un canapé. Des marques de lave-linge ont même ouvert des cafés éphémères pour faire leur promotion. Un café acheté = une lessive offerte. Plus rentable que les cadeaux Bonux. Inconvénient : le bruit.

Le plus sobre

On déguste bien le vin, le champagne, le fromage. Pourquoi pas l'eau ? Il en existe des centaines de sortes, ou au moins de marques. Le premier bar à eaux français a ouvert au sous-sol de chez Colette, à Paris, en 1997. Une arnaque ? Non, c'est aussi un restaurant. Mais un peu quand même, vu les 5 euros à débourser en moyenne pour 33 cl d'eau, selon le magazine spécialisé LSA.

Variante : le bar à oxygène, où les consommateurs inspirent de l'oxygène, parfois aromatisé, dans un masque.

Le plus sec

Rien à boire par ici. Les bars à chignons, ongles, sourire, peau, frange, sourcils et autres, n'ont de bar qu'un vague comptoir et des tabourets hauts. Il en existe partout, pour tout et n'importe quoi, comme le raconte cet article du Monde Magazine, mais n'essayez pas d'y commander un demi.

Le plus calme

Là non plus, pas de serveur au plateau chargé de verres. Surtout pas de voisins bruyants. Dans un bar à sieste, musique douce, couverture et lit massant deviennent vos meilleurs amis. Les quinze minutes de répit coûtent 12 euros, dans le premier bar à sieste ouvert en septembre 2011 à Paris, et testé par Metro. On vous réveille pour le café ?