Cet article date de plus de six ans.

Vidéo Visitez une ancienne station électrique parisienne grâce à notre vidéo en 360°

Publié
Temps de lecture : 1min
Article rédigé par Camille Adaoust
France Télévisions

A l'occasion de l'événement Paris face cachée, ce lieu industriel situé dans le 2e arrondissement de la capitale ouvre ses portes aux visiteurs. Et pour ceux qui ne pourront pas s'y rendre, franceinfo propose une visite en réalité virtuelle.

Ce contenu est une vidéo à 360°, n'hésitez pas à naviguer dedans avec votre souris. Si vous le consultez depuis notre application ou notre site mobile, privilégiez une lecture sur l'application YouTube.

Elle ouvre ses portes exceptionnellement les 2 et 3 février. La vieille station ERDF d'Aboukir, dans le 2e arrondissement de Paris, accueillera les visiteurs à l'occasion de l'événement Paris face cachée. Franceinfo a pu s'y rendre, accompagné d'Eric Salomon, directeur régional d'Enedis, et d'Alain Dubord, membre de l'association Mege, chargée de la sauvegarde du patrimoine électrique et gazier en région parisienne. C'est parti pour une visite de ce lieu industriel tout droit sorti du siècle dernier.

Des vestiges de la seconde guerre mondiale

Ouvert dans les années 1930, le centre de redistribution situé dans la rue d'Aboukir a permis, pendant des décennies, de centraliser la production d'électricité pour ensuite la rediriger dans les foyers des Parisiens. A l'intérieur, un poste de commande actionnait tous les interrupteurs, illuminant un quartier ou le plongeant dans le noir. "A l'époque, c'était extremement moderne comme installation", souligne Eric Salomon.

Dans un coin des sous-sols se cachent même des vestiges de la seconde guerre mondiale. "En cas d'alerte à la bombe, tous les ouvriers qui travaillaient là devaient descendre dans un abris souterrain", explique Alain Dubord. Tous, sauf un. "Une personne restait à la commande de la station, cachée dans une sorte d'obus métallique qui lui permettait de se protéger. Il ne fallait pas couper la station pendant l'alerte, sinon les Parisiens auraient non seulement dû se retrancher dans les abris, mais en plus, ils auraient été dans le noir", raconte Alain Dubord.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.