Cet article date de plus de six ans.

Les plus anciens restes d'Homo sapiens, hors d'Afrique, découverts en Israël

Un fragment de mâchoire appartenant à un Homo sapiens a été découvert dans une grotte en Israël. Il s'agit des restes les plus anciens que l'on connaisse de l'Homo sapiens en dehors d'Afrique. 

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le fragment de mâchoire portant sept dents, découvert dans la grotte de Misliya, sur le versant occidental du mont Carmel (Israël). (REUTERS)

Un fragment de mâchoire portant sept dents, exhumé dans une caverne en Israël, correspond aux restes les plus anciens que l'on connaisse de l'Homo sapiens en dehors d'Afrique, et montre que notre espèce s'est aventurée hors de ce continent bien plus tôt qu'on ne le pensait. C'est ce que révèle une publication du magazine Science (en anglais), vendredi 26 janvier.

Des chercheurs annoncent la découverte de ce fossile, qui a entre 177 000 et 194 000 ans. Ils ont déclaré que les dents portaient des signes caractéristiques de l'Homo sapiens qui ne sont pas présents chez d'autres hominidés, dont l'homme de Néandertal. 

Un nouvel éclairage sur nos origines

Le fossile de mâchoire supérieure gauche d'un jeune adulte – dont le sexe n'a pas été déterminé – a été découvert dans la grotte de Misliya, sur le versant occidental du mont Carmel, à 12 km au sud de Haïfa. Des lames et autres instruments en pierre, plusieurs foyers et des ossements carbonisés d'animaux ont également été retrouvés sur les lieux. Les comparaisons avec des fossiles d'hominidés africains, européens et asiatiques ainsi qu'avec les populations humaines récentes ont montré que le fossile de Misliya provient, sans équivoque, d'un homme moderne.

"Ce fossile est l'indication la plus solide à ce jour que nos ancêtres ont émigré d'Afrique beaucoup plus tôt que nous le pensions jusqu'alors", souligne Rolf Quam, professeur d'anthropologie à l'université américaine de Binghamton.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.