Les plaintes pour violences sexuelles déposées en zone gendarmerie et en zone police ont bondi respectivement de 30 % et de 23 % en octobre par rapport à la même période l'année passée, a appris franceinfo, lundi 13 novembre auprès des gendarmes, confirmant une information de l'AFP. Cette augmentation représente environ 360 faits supplémentaires.La parole s'est libéréeCette hausse intervient après la révélation, début octobre, de l'affaire Harvey Weinstein aux Etats-Unis. Celle-ci a incité de nombreuses victimes à témoigner. Des initiatives ont été prises via les réseaux sociaux avec le hashtag #balancetonpoc, en France, ou encore #MeToo, ailleurs dans le monde.Les plaintes déposées pour violences sexuelles concernent des faits de harcèlement sexuel, d'agression sexuelle et de viol. Le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), Richard Lizurey, a envoyé, le 10 novembre, une note express sur l'action de la gendarmerie nationale en matière de violences faites aux femmes à tous les militaires de la gendarmerie et aux préfets.