Baccalauréat : passer le grand oral, un défi pour les terminales
Le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé jeudi 6 mai les aménagements mis en place pour les épreuves du baccalauréat. Mais le grand oral, une première pour les lycéens, soulève toujours autant d'inquiétudes.
Dans une classe de terminale, c'est l'heure de la préparation du grand oral, l'une des seules épreuves du baccalauréat qui reste maintenue cette année à cause de la crise sanitaire. Exceptionnellement, les élèves auront le droit de garder leurs notes sur le sujet sur lequel ils ont planché pendant vingt minutes, juste avant de passer devant le jury. Ils ne tomberont également pas sur un sujet qu'ils n'ont pas eu le temps de voir en cours. Manel Belkhodja passe ce jour-là un oral blanc devant ses camarades. "Ça nous permet de nous projeter sur ce que le grand oral va être, c'est une chance de pouvoir faire cet exercice", lance-t-elle.
Les lycéens ne se sentent pas prêts
C'est la première fois que cette épreuve est instaurée. Des inquiétudes subsistent chez les élèves. "On a loupé beaucoup de cours, on ne se sent pas du tout prêt, et on a peur en fait", assure une autre lycéenne. Selon un professeur, les programmes des différentes matières sont déjà denses et ils doivent être terminés avant le mois de juin : "on n'a absolument pas le temps de leur faire travailler le grand oral pendant les heures de cours". L'épreuve aura lieu entre la fin juin et le début du mois de juillet.
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