Admission post-bac : des étudiants manifestent à Nanterre pour réclamer plus de places
Des étudiants ont manifesté devant l'université de Nanterre mercredi, à l'appel du syndicat Unef, pour demander une augmentation du nombre de places à la rentrée prochaine. Ils dénoncent le tirage au sort effectué par l'académie.
Des étudiants ont manifesté mercredi 19 juillet devant l'université de Nanterre (Hauts-de-Seine), à l'appel du syndicat étudiant Unef. Ils demandent l'ouverture de places supplémentaires pour la rentrée prochaine et dénoncent le tirage au sort effectué sur la plateforme Admissions post-bac. 87 000 étudiants n'ont toujours pas de place dans une université à la rentrée.
18 vœux et aucune place pour Dounia
"La sélection, c'est dégueulasse !", scandent les jeunes, pancarte à la main. Quelques dizaines d'étudiants et de bacheliers se sont réunis sous les fenêtres du président de l'université de Nanterre. Parmi eux, Dounia, sans fac pour la rentrée. "J'ai fait 18 vœux pour avoir une place en licence de droit dans une fac et malheureusement aucune m'a acceptée alors que j'ai eu mon bac et que j'étais une élève sérieuse", déplore la jeune fille. "C'est triste !" Karima est dans la même situation et se sent complètement abandonnée.
Je me retrouve à parcourir tout Paris, tous les jours. J'ai appelé l'académie, j'ai appelé partout et il n'y a personne qui a su me diriger quelque part. Ils se renvoient tous la balle.
Karima, étudiante sans affectationà franceinfo
Comme Karima, 200 bacheliers ont saisi l'Unef pour tenter d'obtenir une place à Nanterre mais les négociations avec la direction sont bloquées. Lois Menclé est le président de l'antenne locale du syndicat étudiant. "Le président de l'université ne veut en aucun cas inscrire des étudiants qui actuellement n'ont pas de formation. Quoi qu'il arrive, on va voir le président de l'université pour traiter un par un, dossier par dossier, ces 200 étudiants qui n'ont pas d'inscription." Cette rencontre n'a finalement pas eu lieu puisque la direction l'a annulée au dernier moment. Ce qui a a provoqué la colère des manifestants. "C'est pas un privilège, étudier est un droit", ont-ils scandé. Le président de l'Unef de Nanterre a appellé à étendre le mouvement à d'autres universités.
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