C'est à la seule voix de Louise Drieux, professionnelle de la tractation animale, que les deux chevaux de trait Ardennais répondent. Ils sont formés pour extraire de la forêt le bois coupé. Le débardage à cheval est une technique ancestrale, et surtout respectueuse de l'environnement, qui a séduit l'agglomération du Beauvaisis (Oise), propriétaire des 43 hectares du Bois Brûlet. Peu de production de CO2"Il y a peu de production de CO2 contrairement à des engins motorisés. Il faut savoir que les sols forestiers sont très fragiles, et lorsque des engins forestiers passent successivement sur la parcelle, ils dégradent fortement le sol", explique Julien Debièvre, chef du service patrimoine naturel de l'agglomération du Beauvaisis. L'objectif est d'éclaircir la forêt de quelques arbres pour permettre aux plus beaux de se développer. Le bois tracté par les chevaux sera ensuite acheminé dans deux scieries de l'Oise.