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Le dentiste américain qui a tué le lion Cecil au Zimbabwe sort de son silence

Après plusieurs semaines de silence, le riche chasseur de trophées maintient que la chasse lors de laquelle il a tué le lion Cecil, en juillet, n'avait rien d'illégal.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le lion Cecil dans le parc national de Hwange, au Zimbabwe, à une date indéterminée. (ANDY LOVERIDGE / SIPA)

Le dentiste américain Walter Palmer, qui a tué le lion Cecil, emblématique félin du parc national de Hwange, au Zimbabwe, va retourner au travail, dans son cabinet. C'est ce qu'il a annoncé, dimanche 6 septembre, dans une interview au quotidien de Minneapolis Star Tribune (en anglais).

Le riche chasseur de trophées, âgé de 55 ans met ainsi fin à des semaines de silence après la virulente polémique internationale qui a suivi la mort du lion Cecil, en juillet. L'Américain a maintenu que la chasse lors de laquelle il a tué le lion Cecil n'avait rien d'illégal et qu'il ignorait qu'il tuait un lion emblématique.

"Il faut que je retrouve mon équipe et mes patients"

Walter Palmer révèle que cette histoire avait été difficile pour sa femme et sa fille, qui ont été menacées sur les réseaux sociaux. Il s'est également dit inquiet pour l'impact sur ses employés. "Il faut que je retrouve mon équipe et mes patients. Ils veulent que je revienne. C'est pour ça que je reviens", affirme-t-il.

Il a refusé de dire s'il accepterait de retourner ou non au Zimbabwe si la justice le lui demandait. Un avocat présent lors de l'interview a ajouté qu'il n'y avait eu "aucune allégation officielle disant qu'il avait fait quelque chose de mal". Toutefois, le Zimbabwe avait réclamé, début août, l'extradition du dentiste, par la voix de sa ministre de l'Environnement, Oppah Muchinguri, "pour qu'il puisse être jugé pour les infractions qu'il a commises".

Le dentiste a également réfuté ce qu'il a qualifié de "fausses informations" circulant dans les médias. Il a notamment assuré ne pas avoir payé 50 000 dollars (44 850 euros) pour cette chasse à l'arc. Sans toutefois indiquer s'il avait payé plus ou moins que cette somme.

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