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Vidéo Réchauffement climatique : la moitié de l'Himalaya pourrait fondre d'ici la fin du siècle

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Selon une étude internationale, le réchauffement mondial pourrait avoir des conséquences catastrophiques, notamment au niveau de l'ensemble Himalaya-Hindou-Kouch, une des plus grandes réserves glacières terrestres.
VIDEO. Réchauffement climatique : la moitié de l'Himalaya pourrait fondre d'ici la fin du siècle Selon une étude internationale, le réchauffement mondial pourrait avoir des conséquences catastrophiques, notamment au niveau de l'ensemble Himalaya-Hindou-Kouch, une des plus grandes réserves glacières terrestres. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Selon une étude internationale, le réchauffement mondial pourrait avoir des conséquences catastrophiques, notamment au niveau de l'ensemble Himalaya-Hindou-Kouch, une des plus grandes réserves glacières terrestres.

Le toit du monde menace de s'écrouler. Les chaînes de l'Himalaya et de l'Hindou Kouch forment l'ensemble montagneux le plus haut du monde. En effet, il s'étend sur huit pays parmi lesquels la Chine, l'Afghanistan, le Pakistan ou encore le Népal. Surnommé "le troisième pôle", cette chaîne de montagnes n'alimente pas moins de 10 fleuves dont dépendent deux milliards de personnes. Pourtant, la moitié de cette réserve glacière pourrait fondre d'ici la fin du siècle. Tel est le bilan d'une étude internationale réunissant plus de 300 scientifiques. En effet, les chercheurs ont modélisé les conséquences d'un réchauffement mondial de 1,5 °C et les résultats sont alarmants. 

Des conséquences inquiétantes 

Avec 1,5°C supplémentaire, le débit de certains fleuves de la région augmenterait, entraînant des "tsunamis montagneux". Aussi, les moussons seraient perturbées et induiraient inondations et sécheresse. "Dans les villages, les habitants sont conscients de la menace et constatent le changement au niveau des précipitations", explique le scientifique Maxim Shrestha. Quant à la biodiversité, réputée riche dans cette partie du monde, le quart des espèces endémiques à la région pourrait disparaître d'ici 2100. Pour faire face à ces menaces, le rapport de l'étude insiste sur la nécessité d'une meilleure coordination entre les pays mais des tensions internationales compliquent la mise en place d'actions. 

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