Code de la route : en quoi consiste la nouvelle version de l'examen qui entre en vigueur ce mardi ?

La banque de questions a été renouvelée pour mieux prendre en compte certaines évolutions sur la route, comme l'essor du vélo ou de la trottinette.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un centre d'examen du Code de la route, à Paris, le 14 juin 2023. (LAURE BOYER / HANS LUCAS / AFP)

"Les questions sont plus claires et plus intelligibles, la difficulté ne doit pas être dans la question, mais dans la réponse à y apporter." Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la sécurité routière, a présenté le nouvel examen du Code de la route, lors d'un point presse, lundi 11 septembre. A l'issue de deux années de travail, l'examen fait peau neuve avec le renouvellement de toutes ses questions et l'utilisation de photos prises par drone, pour "plus de réalisme". Voici ce qui change et ce qui ne change pas.

Sur le fond, finies les questions pièges

La dernière modification de l'examen du Code de la route datait de 2016. La nouvelle banque de questions de l'examen théorique général (ETG) comprend désormais 1 037 questions. Elles ont été rédigées "en concertation avec les professionnels du secteur" mais aussi avec un "professionnel de la simplification du langage", a précisé Florence Guillaume. Objectif : "Faire oublier l'idée de questions pièges". "Notre ambition, c'est de sauver des vies", a affirmé la déléguée interministérielle, ajoutant que l'examen servait surtout à s'assurer que "ceux qui sont sur les routes sont ceux qui ont toutes les bonnes connaissances pour circuler".

Dans un souci d'éviter la confusion chez les candidats, les termes complexes ont ainsi été retirés des questions. Le mot "anneau" pour désigner un rond-point, parfois utilisé dans les anciennes questions, a par exemple été supprimé.

Face à l'essor du vélo et de la trottinette, de nouvelles questions "empathiques", "où l'on se met à la place de l'autre usager", ont été ajoutées, selon Florence Guillaume. Ce changement de point de vue est signalé par une icône jaune dans le coin supérieur droit de l'image, dans lequel le symbole "piéton", "moto" ou encore "enfant" est indiqué.

Dans les nouvelles questions figure par exemple : "Un usager à trottinette est vulnérable car : son équilibre est précaire (oui ou non), son faible gabarit le rend peu détectable (oui ou non)." "Plus de la moitié des morts sur les routes circulaient dans un véhicule de moins de quatre roues", a rappelé la déléguée interministérielle.

Sur la forme, des visuels plus réalistes

Les images accompagnant les questions ont elles aussi été modifiées pour "plus de réalisme", notamment avec des prises de vue par drone au lieu des images de synthèse.

Un rectangle ou un point jaune ont été ajoutés sur les images pour désigner plus clairement le véhicule concerné par la question.

Afin de faciliter la tâche aux candidats, la mention "plusieurs bonnes réponses" est désormais affichée dès que deux réponses sont attendues.

Sur le résultat, 35 bonnes réponses toujours exigées

Florence Guillaume a tenu à rassurer les candidats : "Le Code de la route n'a pas changé." Les conditions d'examen ne sont pas non plus modifiées. Les candidats, évalués sur tablette ou ordinateur, doivent répondre à ces 40 questions extraites de la banque de données, illustrées par des images ou des vidéos. Et 35 bonnes réponses sont toujours exigées pour réussir l'examen.

Les questions sont réparties entre neuf thématiques depuis 2006, dont "le conducteur", "la route" ou encore les "règles d'utilisation du véhicule en relation avec le respect de l'environnement". L'examen théorique reste valide pendant cinq ans jusqu'à l'obtention de l'examen pratique.

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