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Autorisation du burkini à Grenoble : "A la piscine, vous pouvez exprimer vos convictions comme vous pouvez le faire dans la rue", estime Éric Piolle (EELV)

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Autorisation du burkini à Grenoble : "A la piscine, vous pouvez exprimer vos convictions comme vous pouvez le faire dans la rue", estime Eric Piolle (EELV)
Autorisation du burkini à Grenoble : "A la piscine, vous pouvez exprimer vos convictions comme vous pouvez le faire dans la rue", estime Eric Piolle (EELV) Autorisation du burkini à Grenoble : "A la piscine, vous pouvez exprimer vos convictions comme vous pouvez le faire dans la rue", estime Eric Piolle (EELV) (France 2)
Article rédigé par France 2 - C. Roux
France Télévisions

Éric Piolle, maire EELV de Grenoble (Isère) est l'invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi 12 mai.

Éric Piolle, maire EELV de Grenoble (Isère), souhaite autoriser le burkini dans les piscines de sa ville par un vote au conseil municipal, lundi 16 mai. 38 maires de la région et 21 élus de la métropole sont vent debout contre cette décision. Cette délibération pourrait-elle être repoussée ? "Non. On est dans une polémique qui est un non-sujet. C'est très récent les restrictions des maillots de bain dans les piscines. À Grenoble c'est 2012 et c'est une injonction qui a été posée, sur le corps des femmes. À la piscine, la loi de 1905 s'applique, il n'y a pas de question de laïcité, vous pouvez exprimer vos convictions comme vous pouvez le faire dans la rue", confie Éric Piolle, maire EELV de Grenoble (Isère), invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi 12 mai.

"Je fais partie de ceux qui combattent l'islam politique"

Le burkini est-il un vêtement comme un autre ? "Non. Les convictions de chacun peuvent s'exprimer, la loi ne l'interdit pas. Il y a un islam politique qui pousse en France. Je fais partie de ceux qui combattent l'islam politique. On ne peut pas faire ce combat-là en tordant nos lois fondamentales", précise le maire de Grenoble.

Éric Piolle estime qu'il faut éduquer le regard des garçons sur le corps des femmes, pour que ce dernier ne soit plus sexualisé. Comment faire ? "C'est un travail général d'éducation permanent. Nous le faisons dès l'école primaire en travaillant dans les cours d'école", conclut Éric Piolle.

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