Cet article date de plus d'onze ans.

Début des discussions à l'Assemblée sur le mariage des homos : l'UMP quitte la réunion

Les discussions ont commencé au sein de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, dans un contexte tendu. Elles doivent durer trois jours.

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le Palais-Bourbon, où siège l'Assemblée nationale, à Paris. (MANUEL COHEN / AFP)

Les débats s'annoncent houleux. Les discussions sur le projet de loi ouvrant le mariage aux couples homosexuels ont débuté dans la tension, lundi 14 janvier au soir, au sein de la commission des Affaires sociales.

Après une longue discussion générale et le rejet d'amendements de l'UMP dont celui proposant de créer une "alliance civile" plutôt que le mariage ouvert aux couples de même sexe, les membres UMP de la commission ont décidé de quitter la réunion, a appris l'AFP de plusieurs participants. Et ils ont promis de déposer plusieurs centaines d'amendements.

L'UMP continue de demander un référendum

"C'est au peuple de décider", a lancé l'UMP Henri Guaino, avant de réclamer une nouvelle fois un référendum. "Cette question doit être tranchée par le peuple et non par le Parlement", a-t-il indiqué dans un communiqué, cosigné avec Jean-Pierre Door, vice-président (UMP) de la commission des affaires sociales. Ils en ont appelé "de nouveau au président de la République pour lui demander de donner la parole aux Français". Selon eux, cette réforme "risque d'avoir des conséquences lourdes sur toute la société" et elle "ne peut pas être accomplie par la loi ordinaire".

L'exécutif et sa majorité ont d'ores et déjà répondu par la négative à cette demande, estimant que le Constitution ne permettait pas d'utiliser la procédure référendaire sur les questions de société.

La commission des Lois de l'Assemblée examine, mardi et mercredi, ce projet de loi qui sera débattu en séance publique par les députés à partir du 29 janvier. Prévus sur deux semaines, les débats s'annoncent difficiles. L'opposition a en effet décidé d'utiliser toutes les motions de procédure, y compris la motion référendaire. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.