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Quel avenir pour Doux ?

Le tribunal de commerce de Quimper doit rendre cette après-midi sa décision sur le devenir du groupe volailler. Des milliers d'emplois sont menacés.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Placé en redressement judiciaire début juin, le
groupe Doux,
dont la dette est estimée à 430 millions d'euros, devrait être fixé sur son
avenir aujourd'hui. Le tribunal de commerce de Quimper doit trancher entre l'une
des 14 offres de reprise qui ont été déposées et le plan de continuation du PDG
Charles Doux.
Dans l'attente du délibéré, qui devrait
intervenir en fin d'après-midi, les 3.400 salariés du groupe retiennent leur
souffle, tout comme les employés indirects du volailler, quelque 800 éleveurs, 2.000 personnes employées par des
sociétés de transport travaillant pour le groupe, et les nombreux
sous-traitants.

"On a peur"...

Dans le Morbihan, le groupe emploie environ 1.200 salariés
répartis sur cinq sites. Les plus importants sont situés à La Vraie Croix (440
salariés), et à Pleucadeuc (400). Dans ces deux usines, les ouvriers redoutent
l'issue fatale. "Repreneur oui, mais dans quelles conditions ? "
s'interroge Catherine, salariée sur le site de La Vraie Croix. Sa collègue Isabelle poursuit, tout aussi pessimiste : "Si c'est Doux qui reprend, on a jusqu'au mois de décembre mais après ce
sera encore des offres de repreneurs
", explique-t-elle. "Tout le
monde est angoissé, nerveux...On a peur
", confient les deux femmes au micro d'Yves Quentel de France Bleu Armorique.

Le tribunal pourrait aussi décider de
prolonger la période d'observation du groupe, le temps de permettre à Charles Doux de
finaliser son plan de continuation.


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