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Procès Xynthia : deux ans ferme requis en appel contre l'ex-maire de la Faute-sur-Mer

En appel, une peine deux fois moins lourde que la première condamnation a été requise mardi à l'encontre de l'ancien maire de la Faute-sur-Mer, où 29 habitants sont morts lors d'une tempête en 2010.
Article rédigé par franceinfo
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  (L'ancien maire de la Faute-sur-Mer avait écopé de quatre ans de prison ferme lors du premier procès © MaxPPP)

Le procès en appel à Poitiers des personnes mises en cause après le passage mortel de la tempête Xynthia en est à l'heure des réquisitions. Les peines demandées à l'encontre de l'ex-maire vendéen de la Faute-sur-Mer sont moins lourdes que la première condamnation, à quatre ans ferme. Cette fois, l'avocat général a requis quatre ans de prison dont deux ans ferme.

Un réquisitoire plus clément pour tous les prévenus

L’ex-maire est rejugé pour "homicides involontaires" et "mis en danger de la vie d'autrui". Comme au premier procès aux Sables d'Olonne il y a un an, l'avocat général a réclamé à l'encontre de René Marratier une interdiction définitive d'exercer une fonction publique.

En appel à Poitiers, l’avocat général a également réclamé quinze mois de prison ferme pour Françoise Babin, l'ancienne première adjointe de René Marratier. Elle est soupçonnée d'avoir signé des permis de construire sur des terrains lui appartenant. Elle avait écopé en première instance de deux ans de prison ferme et 75.000 euros d'amende. Neuf mois de prison ferme ont également été réclamés à l’encontre de son fils Philippe Babin, président de l'association propriétaire de la digue Est, qui n'aurait pas fait assurer correctement la surveillance de l'édifice. Lors du premier procès en correctionnelle, il avait été condamné à 18 mois de prison ferme.

L'avocat général a requis une amende de 30.000 euros pour les deux sociétés du bâtiment de Patrick Maslin, un autre ancien adjoint de René Marratier, qui est décédé au cours du premier procès.

Alain Jacobsoone, seul fonctionnaire poursuivi en première instance, avait lui été relaxé par le tribunal correctionnel des Sables d'Olonne et le parquet n'avait pas fait appel de la décision.

Le jugement sera mis en délibéré, à une date qui n'est pas encore déterminée. 

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