Piqûres en boîtes de nuit : des dizaines de jeunes victimes en France
Dans certaines villes comme Nantes, Béziers ou encore Grenoble, des plaintes inhabituelles ont été enregistrées par la police. Des jeunes ont été piqués par une seringue à leur insu en boite de nuit, avant de faire un malaise.
Que s'est-il passé durant le week-end du 15 avril, dans plusieurs discothèques de Grenoble (Isère) ? Sept personnes, cinq femmes et deux hommes de 17 à 22 ans, ont porté plainte après avoir reçu des piqûres en boîte de nuit. Zoé, victime de cette agression, a perdu connaissance. "Les médecins ne pensent pas forcément au GHB, ils pensent à un neurodépresseur de type héroïne, ou ce genre de drogue", témoigne-t-elle. Les discothèques concernées ont fourni leurs images de vidéosurveillance aux enquêteurs.
Une soixantaine de cas en France
À ce stade, aucune victime n'aurait subi de vol ni d'agression sexuelle. La nature du produit n'a pas été révélée. Ce genre de piqûres a commencé au Royaume-Uni, en octobre 2021, où une jeune femme a porté plainte après avoir été piquée à la main. En France, 60 cas ont été recensés. À Caen, dans le Calvados, plusieurs personnes ont porté plainte après un carnaval étudiant. "Tout ce que je sais, c'est que ça leur a été injecté à leur insu, et qu'ils s'en sont rendus compte par la sensation de piqûre, par l'hématome qui s'est formé", indique Nathan Courbet, président du carnaval des étudiants de Caen.
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