L'avocat "historique" d'Action Directe sur le banc des accusés
"La terreur du barreau"... "Un pitbull, expert du code pénal"... Un "fou furieux"... Les qualificatifs fusent quand on évoque le nom de Bernard Ripert. A la mi-mai, il aurait intimidé l'un des magistrats qui doit le juger aujourd'hui. L'avocat, âgé de 65 ans, est alors ulcéré par sa suspension. La conséquence est immédiate, il est interpellé, placé en garde à vue, interné de force en hôpital psychiatrique. Une volonté d'anéantissement, dit Bernard Ripert, joint par France info :
"Ce sont les droits de la défense qui sont attaqués, tout le musellement que l'on veut imposer à la défense en France. Et le ministre de la Justice, Monsieur Urvoas, couvre tout cela, couvre tous ces comportements inacceptables. On veut réduire au silence la défense en France. Et à travers les persécutions dont je suis victime, la profession s'en est enfin rendue compte"
Dans le prétoire ou en dehors, le tempérament de Bernard Ripert lui a déjà valu des sanctions disciplinaires. En 2013, il est suspendu un an. Il avait qualifié une avocate de "roquet" et dit d'un président de cour d'assises qu'il a "triché" et "menti". Ce matin, Bernard Ripert compte récuser ses juges... Des magistrats que l'avocat a récemment qualifié d'"incompétents" et de "liberticides".
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