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Aude : un jeune homme condamné à cinq ans de prison avec sursis pour un viol sur une fillette de 4 ans

L'accusé a échappé à la prison ferme, mardi, malgré les réquisitions de l'avocat général, qui réclamait cinq ans de prison dont trois assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve. Mineur au moment des faits, l'homme est également soumis à un suivi socio-judiciaire de cinq ans.

Article rédigé par franceinfo
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La cour d'assises des mineurs de l'Aude a condamné un homme à cinq ans de prison avec sursis pour un viol et une agression sexuelle sur une fillette de 4 ans, commis en juillet 2014. (GOOGLE STREET VIEW)

Un homme de 21 ans a été condamné, mardi 12 décembre, à cinq ans de prison avec sursis pour une agression sexuelle et un viol sur une fillette de 4 ans commis en juillet 2014 à Narbonne-Plage, dans l'Aude, révèle L'Indépendant. La fillette faisait la sieste dans la chambre de l'accusé, alors âgé de 17 ans, dont la mère était assistante maternelle agréée. Il s'est alors livré à des attouchements avant de "lui mettre son sexe dans la bouche", rapporte le quotidien régional. Selon les informations de Midi Libre, la fillette s'est confiée à une amie, ce qui a permis de révéler au grand jour cette affaire, jugée à huis clos par la cour d'assises de l'Aude des mineurs.

"Je ne suis pas surprise", avoue son avocate

"Il ne l'explique pas lui-même, il n'avait pas réellement conscience" de ce qu'il faisait, explique Sylvie Ferval, conseil de l'accusé, contactée par franceinfo. L'avocate se contente d'évoquer un "jeune homme particulièrement perturbé, 'addict' aux jeux vidéo et 'plutôt' toxicomane au moment des faits". Elle précise que le jeune homme a été placé dans un centre éducatif fermé après les faits et ce jusqu'à sa majorité, tout en étant suivi par la protection judiciaire de la jeunesse.

Tous les rapports d'expertise font état d'un trouble de la personnalité et insistent sur l'importance de son environnement.

Sylvie Ferval

à franceinfo

"Je ne suis pas spécialement surprise" par cette peine, poursuit l'avocate, mais "je ne considère pas cela comme une victoire, car cela heurte profondément toutes les sensibilités". L'accusé est soumis à un suivi socio-judiciaire de cinq ans pendant lequel il a l'interdiction d'entrer en contact avec la victime et ne pourra pas travailler dans un milieu en relation avec des enfants. "Tout ce qui m'importe aujourd'hui, c'est son suivi", assure encore Sylvie Ferval.

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