Affaire du Grêlé : un criminel devenu citoyen au passé impensable
Identifié depuis jeudi 30 septembre, François Vérove, le tueur au visage grêlé, avait refait sa vie loin des scènes de crime, dans le Sud de la France. Sans éveiller le moindre soupçon chez ses proches et voisins.
François Vérove vivait dans un quartier paisible de la Grande-Motte (Hérault), où l'entente entre voisins est bonne. Aucun de ses voisins ne se doutait du sombre passé de l'homme, formellement identifié comme étant le tueur au visage grêlé, auteur de meurtres et de viols dans les années 1990. Un véritable choc pour sa voisine la plus proche, qui a appris le suicide, puis le passé criminel de François Vérove. "Jamais on ne se serait imaginé une chose pareille. Il semblait joyeux, heureux", raconte-t-elle. L'ancien gendarme, devenu chef de brigade à Montpellier, a su se cacher de tous, y compris des enquêteurs.
Un homme droit et exemplaire
Bruno Bartocetti, ancien collègue de François Vérove, explique qu'il était un "policier bien noté [...] On n'avait rien à lui reprocher." Son image de fonctionnaire lui servira lors d'une élection municipale à Prades-le-Lez (Hérault), où il sera élu. "C'était un gars super agréable, super sympathique, souriant, très à l'aise dans la relation, dans la communication", témoigne Franck Gaetti, conseiller municipal de la commune. Un double jeu bien masqué par François Vérove, autrefois tueur en série, devenu un homme apprécié par de nombreuses personnes.
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