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Accusations de viol contre Nicolas Hulot : Marlène Schiappa juge "irresponsable" l'article du magazine "Ebdo" à l'origine des révélations

Dans une tribune publiée dans le "JDD", la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes a apporté son soutien à son collègue du gouvernement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, le 31 janvier 2018, à New York. (JEWEL SAMAD / AFP)

Marlène Schiappa est sortie du silence au sujet des accusations de viol visant Nicolas Hulot. Dans une tribune publiée dans le JDD, dimanche 11 février, la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes apporte son soutien au ministre de la Transition écologique et solidaire. Elle a qualifié "d'irresponsable" l'article du magazine Ebdo qui avait révélé ces accusations.

Je le trouve irresponsable, cet article. Quand j'entends sur un plateau de télévision l'une des auteurs dire solennellement qu'elle appelle les femmes victimes de viol, 'par lui ou un autre', à contacter la presse, je trouve cela abject.

Marlène Schiappa

dans une tribune publiée dans le "JDD"

"Cet appel est irresponsable pour les hommes accusés, peut-être innocents mais condamnés a priori par des articles, et pire : c'est irresponsable pour les réelles victimes de viols", qui doivent ainsi "supporter la médiatisation à l'extrême, le déballage de leur vie intime dans les journaux", dénonce Mme Schiappa.

"La justice se rend dans les tribunaux, pas les médias"

La secrétaire d'État considère que "parler d'une agression sexuelle pour la première fois doit pouvoir se faire dans un cadre sécurisé, pour le bien de la victime, auprès de personnes formées ou empathiques qui n'ont aucun intérêt personnel à l'orienter vers tel ou tel point". "De surcroît, comme je l'ai toujours dit, la justice se rend dans les tribunaux, pas les médias", ajoute-t-elle.

Je ne sais pas quelle cause sert (le magazine 'Ebdo') mais ce n'est ni la crédibilité de la parole des femmes, ni la lutte contre les violences sexistes et sexuelles

Marlène Schiappa

dans une tribune publiée dans le "JDD"

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