Val-d’Oise : 97 personnes placées en garde à vue en marge des mobilisations lycéennes
Des barricades ont été dressées et des individus ont tenté de mettre le feu à un lycée.
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![Manifestations de lycéens à Toulouse le 4 décembre 2018 (illustration). (THIERRY BORDAS / MAXPPP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/LqdFyY4QT5p63m0jVdxDbGTPxG8/0x171:3481x2130/432x243/2018/12/04/phpfg0q0q.jpg)
97 personnes ont été placées en garde à vue, mardi 4 décembre dans le Val-d’Oise, dans le cadre des mobilisations lycéennes, a appris franceinfo. En tout, 15 lycées ont été concernés par les manifestations dans le département mardi. Des barricades ont été dressées avec des poubelles, des chariots de supermarchés, des palissades. Certaines barricades ont ensuite été incendiées.
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La mobilisation a été particulièrement suivie dans le département, mais des échauffourées ont éclaté, notamment mardi midi. 200 jeunes étaient présents au lycée Gustave Monod à Enghien-les-Bains. Cet établissement scolaire a été victime d’une tentative d’incendie. Certaines personnes étaient cagoulées, armées de barres de fer et en possession de cocktail Molotov et de divers projectiles. Trois policiers ont été blessés lors de l’intervention pour disperser les lycéens qui se trouvaient devant le lycée. Les enquêtes sont en cours.
Des violences pour le deuxième jour consécutif
Autres points de tension : Taverny. À 9 heures, 150 lycéens étaient mobilisés devant le lycée Prévert, 250 devant le lycée Jouvet. Ils étaient 50 jeunes à Franconville, au lycée Monet. Et puis, à Villiers-le-Bel, une centaine de jeunes se trouvaient devant le lycée Pierre Mendès France et le collège Léon Blum. Une centaine de manifestants également à Sarcelles, au lycée La Tourelle.
Lundi, 32 personnes avaient été interpellées et placées en garde à vue pour "violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique" et "participation à un attroupement en vue de violences ou dégradations". Il s'agit de 15 mineurs, âgés de 14 à 17 ans et qui devaient être présentés mardi à un juge des enfants, selon le parquet de Pontoise.
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