Parcoursup : les lycéens de banlieue pénalisés ?
La mise en place du logiciel Parcoursup, nouvelle méthode d'accès à l'université, pourrait réduire drastiquement les quotas d'élèves de banlieue ou de province au sein des institutions parisiennes.
Les bons élèves de banlieue seraient-ils victimes de Parcoursup ? Certains professeurs de facultés parisiennes en ont bien peur. Sur les 110 places de première année de chimie de l'université Paris-Diderot, 40% étaient occupés par des lycéens de banlieue ou de province l'an dernier. Mais cette année, le logiciel Parcoursup fixe à 3% le nombre d'élèves non parisiens. Cette situation touche avant tout l’Ile-de-France du fait de l'attractivité et de la réputation des universités de la région.
Un élève sur quatre fait une demande à Paris
Selon la loi, l'autorité académique fixe le pourcentage maximal de bacheliers retenus résidant dans une autre académie. Pour les responsables de la plateforme, ces chiffres proviendraient de demandes de certaines universités de banlieue qui voudraient voir rester leurs meilleurs éléments. En France, selon le ministère, 25% des élèves ont fait une demande pour une formation proposée par l'Académie de Paris.
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