Bloquée, occupée, partiellement fermée... le point sur les actions dans les universités ville par ville
Le fonctionnement d'un cinquième des universités est pertubé par le mouvement des étudiants contre la réforme de l'accès à l'université, selon les chiffres du ministère de l'Enseignement supérieur.
Le ministère de l'Enseignement supérieur a fait les comptes. Un peu moins d'une quinzaine d'universités sur 75 sont perturbées par des étudiants opposés à la réforme de l'accès à l'université. Il s'agit de la loi orientation et réussite des étudiants (ORE) qui a notamment mis en place la plateforme Parcoursup. franceinfo fait le point de la situation ville par ville par ordre alphabétique.
Bordeaux (Gironde). Seul le campus Victoire de l'université de Bordeaux situé dans le centre-ville reste fermé.
Grenoble (Isère). La présidence de l'université de Grenoble Alpes a annoncé l'organisation d'un vote électronique à la fin de la semaine pour connaître la position des 45 000 étudiants et des 5 800 personnels de l'université sur le blocage de l'établissement.
Lille (Nord). L'université de Lille est partiellement occupée mais elle n'est pas bloquée. Pour autant, les enseignants grévistes ont décidé de "ne pas participer à la tenue des examens" dans ces conditions. Une assemblée générale (AG) des personnels pour discuter de la réforme aura lieu mercredi 18 avril à 14h.
Metz (Moselle). Les étudiants de l'université de Lorraine ont voté le blocage de deux bâtiments (Arts, lettres et langues ; Sciences humaines et sociales). Les examens prévus cette semaine "auront bien lieu, en étant reprogrammés ailleurs", assure la présidence.
Montpellier (Hérault). Le campus a rouvert mardi 17 avril pour les étudiants et le personnel, "bien que des bloqueurs soient présents", annonce le vice-président délégué au numérique de l’université Paul Valéry Montpellier 3.
Nancy (Meurthe-et-Moselle). La faculté de Lettres et Sciences humaines de l'université de Lorraine est bloquée depuis plusieurs jours. Les cours n'ont pas lieu mais les examens prévus cette semaine "auront bien lieu, en étant reprogrammés ailleurs", assure l'université.
Nanterre (Hauts-de-Seine). La quasi totalité de l'université Paris 10-Nanterre est bloquée. Une assemblée générale a commencé à 10h mardi 17 avril dans la matinée. Plus de 1 500 personnes y assistent, selon les organisateurs.
Paris. Tolbiac, le principal site de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne dans le 13e arrondissement, est occupée depuis fin mars par des centaines d'opposants. Certains examens lundi 16 et mardi 17 avril ont été maintenus dans des annexes. Les autres ont été reportés.
Rouen (Seine-Maritime). La faculté de Sciences humaines de l'université de Rouen-Normandie est bloquée depuis mercredi 11 avril par une centaine d'étudiants. Une assemblée générale a lieu mardi à midi sur le campus de Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime), après le blocage de nombreux bâtiments depuis 6h mardi matin, rappporte France Bleu Normandie. Les étudiants ont obtenu du président de l'établissement la banalisation des cours jeudi, afin qu'ils puissent participer aux mobilisations.
Rennes (Ille-et-Vilaine). Le blocage de l'université de Rennes 2 a été reconduit lundi jusqu'au 30 avril à 12h30, date de la prochaine AG et premier jour des examens.
Strasbourg (Bas-Rhin). L'université de Strasbourg est complètement bloquée depuis mardi matin après un vote en AG lundi. La présidence de l'établissement lance un vote numérique à destination des 51 000 étudiants inscrits, rapporte France Bleu Alsace.
Toulouse (Haute-Garonne). L'université Jean Jaurès Toulouse 2 est occupée. Les cours sont supendus depuis cinq semaines et les examens sont repoussés à la première semaine de juin.
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