Les grandes écoles n'acceptent pas que les élites
L'Institut d'études politiques de Lille s'ouvre de plus en plus aux élèves boursiers, de quoi motiver les actuels bacheliers.
C'est le jour du concours blanc pour ces élèves de Terminale. Ils aspirent à rentrer dans une école prestigieuse, Sciences Po Lille, alors même que la plupart d'entre eux la jugeait inaccessible il y a quelques mois encore.
Au programme, un sujet d'histoire, comme il y en aura un le jour du vrai concours. Trois heures de composition, un exercice un peu déstabilisant, avec des sujets larges.
Deux heures de préparation par semaine
Mais pour ne pas avoir peur de l'examen, ces lycéens suivent depuis un an une formation gratuite au sein de leur établissement. À leur emploi du temps chargé s'ajoute deux heures de préparation à Sciences Po, spécialement conçues pour eux. "C'est leur montrer que c'est possible, et après il y a un rattrapage d'un déficit culturel, sur la lecture de l'actualité", précise leur professeur d'histoire-géographie.
Ils pourront s'inspirer d'un élève actuel de Sciences Po, Adrien Pinte, qui les aide à préparer l'examen, et qui est lui-même petit fils de mineur.
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