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Le réseau Espérance Banlieues veut ouvrir une école à Toulouse pour la rentrée 2017

Le réseau d’écoles indépendantes Espérance Banlieues, qui compte 14 établissements privés, prévoit une implantation à Toulouse pour la rentrée 2017.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une classe du réseau d’écoles indépendantes Espérance Banlieues à Asnières-sur-Seine, le 13 janvier 2017. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Le réseau d'écoles indépendantes Espérance Banlieues prévoit une implantation à Toulouse, en Haute-Garonne, rapporte, jeudi 9 février, France Bleu Toulouse. L'ouverture est prévue pour la rentrée 2017.

Le réseau d’écoles indépendantes compte déjà 14 écoles dans huit villes de France, dont Marseille, Roubaix, Lyon, Saint-Etienne et la région parisienne. Il prévoit de s'implanter dans un quartier populaire de Toulouse, à La Reynerie ou Empalot.

Mise en avant des savoirs fondamentaux

Deux classes de primaire, une classe de CP et une autre de CE1 seraient ouvertes à la rentrée 2017. Contrairement à l’Éducation nationale, les classes comptent une quinzaine d’élèves. Les enfants sont rapidement responsabilisés, les enseignants leurs confient des tâches et ils sont tenus de participer à la vie en collectivité, comme la vaisselle après les repas.

"L’accent est mis sur les savoirs fondamentaux, français, histoire-géo, maths, et sur la culture française. Chez nous, ce n'est pas un gros mot. Ces jeunes sont Français et ils se doivent d'avoir les mêmes chances que les autres face à l'éducation", explique le président de l'association Jean-Louis Bounie.

Une alternative possible à l'école classique

Le réseau Espérance Banlieues bénéficie du soutien affiché de personnalités médiatiques comme Jamel Debbouze ou Harry Roselmack. Il suscite des questions dans le monde enseignant. "C'est un aveu d'échec quand l'enseignement privé prend le relais du public", explique Jean-Philippe Gadier co-secrétaire départemental du SNUiPP 31, syndicat majoritaire du premier degré. "Ma conception de l'école ce n'est pas l'uniforme, garde à vous, lever des drapeaux... Ce ne doit pas être une école militaire".

"Nous ne sommes pas là en opposition à l'enseignement public", rétorque Jean-Louis Bounie. "Le public est un poids lourd, un camion qui a une grosse remorque avec trois millions d'élèves, une importante structure administrative".

75 euros par mois

La formation coûte 75 euros par mois, au maximum, pour les parents. Cela représente 15 % du financement. Le reste se partage entre les dons de particuliers, les dons d’entreprises et les subventions de fondations et d’institutionnels.

Le réseau projette également d'ouvrir des écoles à Toulon, Chambéry, Nancy, Angoulême, Orléans, Tours, Angers, Nantes et Compiègne.

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