Interdiction de l'abaya à l’école : un père jugé pour menaces de mort

Publié
Durée de la vidéo : 2 min
Un père de famille va être jugé en octobre à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) après avoir menacé de mort le proviseur du lycée de sa fille. Elle s’était vu refuser l’accès à l’établissement parce qu’elle portait une abaya.
Interdiction de l'abaya à l’école : un père jugé pour menaces de mort Un père de famille va être jugé en octobre à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) après avoir menacé de mort le proviseur du lycée de sa fille. Elle s’était vu refuser l’accès à l’établissement parce qu’elle portait une abaya. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - K.Helies
France Télévisions
franceinfo
Un père de famille va être jugé en octobre à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) après avoir menacé de mort le proviseur du lycée de sa fille. Elle s’était vu refuser l’accès à l’établissement parce qu’elle portait une abaya.

Devant l’entrée du lycée Ambroise Brugière de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), vendredi 8 septembre, c’est la stupeur. Selon plusieurs élèves, l’interdiction du port de l’abaya au lycée s’était toujours bien déroulée jusqu’ici. "Ils ne sont pas là à nous faire des remarques tous les jours, surtout les profs, ils sont très compréhensifs sur ça", affirme une élève. Pourtant, c’est au moment du filtrage à l’entrée que la situation s’est envenimée jeudi matin.

Le père devant le tribunal correctionnel en octobre

Une lycéenne se présente en abaya et refuse de retirer son vêtement. Elle est alors interdite d’accès à l’établissement. Son père aurait téléphoné plus tard dans la journée et serait tombé sur un agent et une CPE, à qui il aurait proféré des menaces de mort, notamment d’égorgement, visant le proviseur. L’homme a été interpellé et placé en garde à vue. "J’ai eu le proviseur hier au téléphone et, évidemment, je lui ai assuré tout mon soutien", a déclaré Gabriel Attal, le ministre de l’Éducation nationale. Le père comparaîtra devant le tribunal correctionnel en octobre prochain.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.