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Bonnets rouges : Hollande invité à entendre les revendications

Les Bonnets rouges ont présenté, lors de leurs premiers états-généraux de Bretagne samedi à Morlaix (Finistère), onze revendications pour sortir la région de la crise. Ils ont demandé au président François Hollande de se déplacer pour venir les entendre.
Article rédigé par Magali Judith
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (François Destoc Maxppp)

"Nous demandons au président de la République, François Hollande,
de venir 
en Bretagne, sans tarder, entendre les onze revendications
phares
" du collectif "Vivre, décider et travailler en Bretagne ",
ont déclaré les Bonnets rouges, dans un communiqué samedi.

Leurs porte-parole ont dressé
la liste des revendications :  

le développement des infrastructures, des modes alternatifs de
transport et des énergies renouvelables ;une relocalisation de la finance ;l'officialisation de la langue et de la culture bretonne ;le renforcement de l'expérimentation au niveau local ;le dialogue et la transparence;des médias audiovisuels et numériques propres à la Bretagne ; une Bretagne forte à 5 départements avec relocalisation
des décisions politiques.

Des propositions qui s'ajoutent aux quatre demandes fondatrices
du mouvement :

la suppression définitive de l'écotaxe poids lourds ;la fin du dumping social ;la fin de "l'avalanche de normes et de contraintes
administratives" ;la relocalisation des décisions en Bretagne.

Ces revendications proviennent des quelque 15.000 doléances issues de la
cinquantaine de comités locaux, créés au cours des derniers mois dans toute la
Bretagne historique.

 "Nous sommes là pour
faire bouger la Bretagne, tous ensemble
", a déclaré Christian Troadec, porte-parole du mouvement, applaudi par des centaines de personnes, dont la plupart était coiffée d'un bonnet rouge, avec un drapeau breton à la
main pour certains.

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