Var : un militaire meurt après avoir été battu par des vigiles de boîte de nuit, huit personnes interpellées

Les vigiles sont suspectés d'avoir tenté de dissimuler le corps de la victime.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Solliès-Pont (Var). (GOOGLE MAPS)

Un militaire est mort le 1er septembre dans le Var, après une violente altercation avec des vigiles de boîte de nuit, a appris franceinfo auprès d'un communiqué conjoint du procureur de la République de Toulon et du préfet du Var vendredi 8 septembre.

Les faits se sont déroulés le dimanche 27 août au petit matin, à Solliès-Pont près de Toulon. Le militaire, qui passait alors la soirée en boîte de nuit avec cinq autres militaires, est "violemment frappé par deux vigiles de cet établissement", à la suite d'une "altercation verbale sur la voie publique", détaille le communiqué. Les auteurs des coups tentent alors de dissimuler le corps de la victime : "Gisant inconscient sur la chaussée, son corps est tiré par un groupe de quatre personnes dont trois vigiles et un client de l'établissement" pour être déplacé entre des véhicules stationnés sur le parking.

Huit personnes interpellées

Un des vigiles ira même jusqu'à mentir aux secours, une fois ceux-ci arrivés sur place grâce au signalement d'autres personnes. Orientés dans la "mauvaise direction" par ce vigile, les secours "repartent sans avoir pu prendre en charge la victime". Ramené quelques heures plus tard par ses amis à l'unité dans laquelle il était hébergé, puis hospitalisé, le militaire finira par décéder des suites de ses blessures, liées à un traumatisme crânien avec hémorragie cérébrale.

Huit personnes ont été interpellées. Les vigiles ont reconnu l'ensemble des faits. Une information judiciaire a été ouverte pour "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner par une personne exerçant une activité de sécurité privée", "entrave aux secours", "non-assistance à personne en danger" et "modification illicite de scène de crime".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.