Marches contre l’antisémitisme : les motivations des Français
Dans la foule parisienne, une femme défile bouquet de fleurs en main, accompagnée de sa fille. Toutes deux manifestent pour la première fois, ce dimanche 12 novembre. "J’ai de ma famille qui a été dans les camps, c’était quelque chose d’épouvantable. On ne va pas recommencer à se battre pour des questions de religion et de couleur de peau", dit-elle. Un père a quant à lui fait le déplacement avec son fils, âgé de 4 ans. "C’est très important pour nous qu’il soit concerné dès le plus jeune âge", estime ce dernier.
"Moi, d’origine d’Afrique, le racisme, je connais
À Montpellier (Hérault), même émotion. Catherine a hésité, échaudée par les querelles politiciennes. "C’est un moment d’union nationale, je n’ai pas compris toutes les récupérations, d’un côté comme de l’autre", commente-t-elle. À Strasbourg (Bas-Rhin), où la manifestation était organisée par la Licra, plus de 5 000 personnes étaient présentes. "Se battre contre l’antisémitisme, ça fait partie des valeurs en tant que citoyen français. Surtout que moi, d’origine africaine, le racisme, je connais", confie un homme. Dans les petites villes aussi, les Français se sont mobilisés.
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