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A Bordeaux, un site pour retrouver les propriétaires de vélos volés

La police de la ville a lancé un site internet pilote. En moyenne, 1 800 plaintes sont déposées chaque année pour ce délit dans la capitale girondine.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Photo d'un vélo volé, mise en ligne sur le site de la Direction départementale de la sécurité publique de la Gironde le 1er septembre 2013.  (DDSPG)

L'idée va-t-elle inspirer d'autres villes ? La police de Bordeaux a lancé cette semaine un site internet pilote afin de retrouver les propriétaires de vélos volés. velos-objets-decouverts-33.fr présente une photo de chaque vélo retrouvé, accompagnée d'informations sur le type, la marque, la couleur. A ce jour, près d'une centaine de bicyclettes sont répertoriées sur le site qui, mis en ligne lundi 2 septembre, comptabilise déjà près de 10 000 visites.

Quelques vélos ont d'ores et déjà pu être restitués à leur propriétaire sur présentation d'une facture, d'une photo ou la mention d'un détail spécifique.

En moyenne, 1 800 plaintes sont déposées chaque année pour vols de vélos à Bordeaux, où la pratique de la petite reine connaît depuis plusieurs années un réel engouement. Un chiffre vraisemblablement en deçà de la réalité, selon la police, toutes les victimes de ce type de vol ne déposant pas plainte.

340 à 450 vélos saisis par la police chaque année

En parallèle, de 350 à 450 cycles sont découverts annuellement dans le cadre d'enquêtes, lors de perquisitions ou d'interpellations. "Il y avait une certaine frustration : on retrouvait pas mal de vélos, mais les moyens d'identifier leur propriétaire étaient ténus, car le gravage reste peu répandu", explique Jean-Paul Faivre, directeur départemental adjoint de la sécurité publique de Gironde, à l'origine de l'initiative.

Autre caractéristique du site, la présentation d'objets, en particulier de bijoux, saisis ou découverts par la police. "Ce ne sont pas des objets de valeur en soi, mais pouvant avoir une valeur affective, sentimentale", souligne Jean-Paul Faivre. A terme, des partenariats devraient être noués avec la gendarmerie et la police municipale pour enrichir la base de données et étendre la zone concernée, pour l'instant limitée à l'agglomération bordelaise.

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