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Vidéos Thomas Pesquet et ses deux coéquipiers sont arrivés avec succès dans la station spatiale internationale

Les trois astronautes ont passé plus de 48 heures dans la capsule Soyouz après leur décollage de Baïkonour.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Les astronautes Peggy Whitson, Oleg Novitski et Thomas Pesquet (de gauche à droite, au premier rang) à leur arrivée dans la Station spatiale internationale, le 20 novembre 2016. (DOUGLAS CURRAN / AFP)

Après plus de 48 heures dans leur capsule spatiale Soyouz, le Français Thomas Pesquet, le Russe Oleg Novitski et l'Américaine Peggy Whitson ont pris leurs quartiers dans la station spatiale internationale, dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 novembre.

"Le paysage est magnifique"

"C'est passé super vite", a assuré Thomas Pesquet à ses proches. A peine accueillis dans la station, les trois astronautes ont pu parler à leurs proches, une discussion mise en ligne par la Nasa (à partir de 12:30 pour le Français). "Quand on regarde par la fenêtre, le paysage est magnifique. (...) Là, on est dans l'espace pour de vrai, c'est irremplaçable, ça met des étoiles dans les yeux", confie Thomas Pesquet.

Le Soyouz s'est arrimé à la station à 22h58 (heure française), mais les trois astronautes ont dû prendre leur mal en patience pendant encore deux heures et quarante-deux minutes, jusqu'à 1h40, le temps de s'assurer de la parfaite étanchéité entre la capsule et l'ISS. Les dernières manœuvres pour l'arrimage sont visibles dans cette vidéo de la Nasa.

"Nous vous regardons, et nous ne pourrions pas être plus fiers", a déclaré Charles Bolden, administrateur de la Nasa, en s'adressant à l'équipage de l'ISS, qui compte désormais six membres. L'Américain Shane Kimbrough et les Russes Sergueï Ryjikov et Andreï Borissenko étaient arrivés le 19 octobre. 

Cent dix-sept expériences à réaliser en six mois

Thomas Pesquet va passer six mois dans la station spatiale internationale. A son programme, pas moins de 62 expériences pour le compte de l'Agence spatiale européenne (ESA) et du Centre national d'études spatiales français (Cnes). Et 55 autres en coopération avec les agences spatiales américaine, canadienne et japonaise.

Le Français étudiera ainsi l'impact de l'apesanteur sur la musculature, une analyse dont les résultats pourraient aider à soigner les myopathies. Il essaiera aussi des technologies susceptibles de révolutionner la purification de l'eau ou des matières autonettoyantes utilisables à terme dans les hôpitaux.

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