Cet article date de plus de trois ans.

Rover Perseverance : des chercheurs lyonnais impatients d’étudier des échantillons de Mars

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 1 min
Les chercheurs lyonnais impatients que le rover Perseverance se pose sur Mars
Les chercheurs lyonnais impatients que le rover Perseverance se pose sur Mars Les chercheurs lyonnais impatients que le rover Perseverance se pose sur Mars
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Peu avant 22 heures ce 18 février, le rover Perseverance remplira l’une de ses missions les plus critiques : atterrir sur Mars. S’en suivra un travail de deux ans pour répondre à une question bien mystérieuse : la planète a-t-elle connu trace de vie ?

C'est la fin d’un long voyage, mais sa mission ne fait que commencer. Ce 18 février, après 470 millions de kilomètres parcourus depuis la Terre, l’astro-mobile Perseverance de la NASA va se poser sur Mars. De quoi susciter l’enthousiasme des 400 scientifiques du monde entier qui attendent de savoir si la vie a pu exister sur la planète rouge.

Parmi eux, plusieurs géologues de l’Université Lyon 1. "Ça fait deux ans qu’on s’entraîne. On parle beaucoup de cet atterrissage. On a fait plein de scenario et là ça devient réel. Il y a de l’excitation", confie Cathy Quantin-Nataf.

Ramener des échantillons martiens

Perseverance est parti pour deux années de travail sur la surface de Mars. Son objectif : transmettre le plus d’informations aux chercheurs sur notre planète voisine.  La première des trois missions prévues sur une dizaine d’années. 

"C’est la première étape ,celle du retour d’échantillons martiens. C’est quelque chose que l’on attend depuis des années dans la communauté parce qu’on étudie beaucoup Mars. D’abord avec des télescopes, puis des sondes spatiales mais on aimerait bien avoir des roches martiennes dans les mains", explique Erwin Dehouck de l’Université Lyon 1.

Perseverance doit se poser ce 18 février à 21h55 précise, heure française. Un évènement à suivre en direct sur le site du CNRS.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.