Santé : la cause des acouphènes est encore inconnue
Quel que soit l’endroit où il se trouve, Jean-Pierre Abita, un professeur de 52 ans, entend un vrombissement dès le réveil. La première fois, c’était il y a trois ans. Il souffre d’un acouphène, il entend un bruit qui n’existe pas. Un dysfonctionnement auditif qu’on ne sait pas guérir. "Je ne pouvais plus regarder la télé ni lire ni faire de l’ordinateur, c’est une marée qui remplit le cerveau", explique-t-il. "La seule chose qui me soulage, c’est le bain", ajoute-t-il.
Une étude en cours sur les acouphènes
À 32 ans, Antoine Gaudois est appareillé pour supprimer le son qu’il définit comme celui d’une radio réglée sur la mauvaise fréquence. S'y est ajoutée une hyperacousie, c’est-à-dire une plus grande sensibilité aux sons. Son appareil filtre leur intensité. La plupart des victimes d’acouphènes ont également besoin d’un soutien psychologique. L’hôpital Georges Pompidou et l’Institut du cerveau mènent aussi une étude pour parvenir à déterminer l’origine de ce dysfonctionnement.
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