: Vidéo À l’Atrap, les adolescents suicidaires sont suivis et écoutés
À Paris, le centre de l’Atrap permet aux adolescents d’avoir une écoute et un suivi psychiatrique, alors qu’ils sont en pleine crise suicidaire. Brut s’est rendu sur place, pour enquêter sur le fonctionnement de la structure.
“Atrap, c'est Accueil temporaire rapide pour ados parisiens.” Isabelle Sabbah Lim est pédopsychiatre, et cheffe de service d'Atrap. Son quotidien: aider les jeunes qui ont des pensées suicidaires, et les aider à aller mieux. Un véritable enjeu qui se joue autour de leur santé mentale. “On est une équipe pluridisciplinaire, avec deux pédopsychiatres, une psychologue, deux infirmières, deux éducatrices et une art-thérapeuthe”, décrit la pédopsychiatre.
“Les familles ont un rôle central dans la prise en charge”
“Me réfugier dans les médicaments, ça marche beaucoup plus que réagir pour demander de l'aide. Et c'était un moment où il y avait trop de choses et même en parler, c'était trop compliqué. Et je n'ai pas osé aller voir maman directement, parce que, en fait, tout le monde avait réalisé que ça allait mieux et que je m'en sortais. Et c'était par peur de décevoir aussi et de déranger les gens”, confie une jeune patiente.
“Les familles, elles ont un rôle central dans la prise en charge des ados, continue Isabelle Sabbah Lim. Je dirais qu'un ado seul, ça n'existe pas. Et donc, tout ce travail interstitiel, où on doit un petit peu réunir tous les fils des personnes autour des adolescents, c'est un travail souterrain qui se rajoute au travail clinique et donc, en tant que pédopsy, on n'a pas uniquement du temps devant nos patients, on a aussi beaucoup de temps au téléphone, par mail.”
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