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Piscine : contraintes de s'adapter face à la pénurie de maîtres-nageurs

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Piscine : contraintes de s'adapter face à la pénurie de maîtres-nageurs
Piscine : contraintes de s'adapter face à la pénurie de maîtres-nageurs Piscine : contraintes de s'adapter face à la pénurie de maîtres-nageurs (France 2)
Article rédigé par France 2 - L. Courté, O. Combe, F. Reboul
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Les centres nautiques et les piscines peinent à recruter des maîtres-nageurs, il en manquerait environ 2 000 sur l'ensemble du territoire, en France. Les piscines sont contraintes de s'adapter.

Depuis un mois, faute de personnel, la piscine de Bassemberg (Bas-Rhin) est désormais fermée tous les week-ends, au grand dam des habitués. Une décision drastique, car le centre nautique manque de maîtres-nageurs. Ils sont trois actuellement, alors qu'il en faudrait deux fois plus, et les annonces en ligne n'ont rien donné jusqu'à présent. Le directeur du site, Jean-Luc Bianchi, n'a pas eu d'autre choix que de reprendre du service, afin de ne pas pénaliser davantage la clientèle.

Embaucher des titulaires du BNSSA

Depuis de nombreuses années, le métier n'attire plus, à cause de salaires trop bas. Dans le public, il est à 1 600 euros en moyenne en début de carrière. Il y a peu de débouchés et la formation est très onéreuse : plus de 6 000 euros sur un an. Une autre piscine, en Haute -Garonne, a comblé ce manque comme elle a pu. Le chef de bassin a décidé d'embaucher des titulaires du BNSSA, un diplôme de nageur sauveteur. Contrairement à celui de maître-nageur, il n'enseigne pas la natation et les titulaires ne peuvent surveiller des accès payants comme les piscines que sous certaines conditions.



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