Variole du singe : la maladie peut être éradiquée aux Etats-Unis, assure la Maison Blanche

Optimisme de vigueur aux Etats-Unis. L'épidémie de variole du singe pouvait être "éliminée" dans le pays, grâce à un plus grand nombre de vaccins et de tests de dépistage disponibles, assure la Maison Blanche. "Nous pouvons le faire", a déclaré dans l'émission "Face The Nation" de CBS News le coordinateur de la réponse au coronavirus à la Maison Blanche, Ashish Jha. Samedi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché le plus haut niveau d'alerte pour tenter de juguler la flambée de cas à travers le monde.

"Nous avons agi rapidement", a-t-il assuré, répondant aux critiques évoquant une réaction trop tardive des autorités sanitaires depuis les premiers cas en mai, avant la propagation du virus, en grande majorité chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. "Quand nous avons commencé il y a deux mois, nous avions un stock limité de vaccins, a avancé le responsable, mais nous en avons obtenu plus que n'importe quel autre pays". "Maintenant, nous en avons plus de 300 000, a-t-il poursuivi, nous allons en distribuer des centaines de milliers dans les prochains jours et semaines."

Selon le tableau de bord des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) au 22 juillet, 2 890 cas ont été détectés depuis le premier cas aux Etats-Unis. La variole du singe se caractérise par de la fièvre, des éruptions cutanées, et guérit généralement, spontanément, mais la maladie peut causer de fortes douleurs. Depuis début mai, quand elle a été détectée en dehors des pays africains où elle est endémique, plus de 16 836 cas ont été détectés dans 74 pays, selon les CDC.