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Vidéo Lutte contre l'anorexie : dans les coulisses de l'hôpital Sainte-Anne

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 7 min
Santé : la lutte contre l'anorexie, dans les coulisses de l'hôpital Sainte-Anne
Santé : la lutte contre l'anorexie, dans les coulisses de l'hôpital Sainte-Anne Santé : la lutte contre l'anorexie, dans les coulisses de l'hôpital Sainte-Anne (France 3)
Article rédigé par France 3
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L'anorexie est la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans en France. À l'hôpital Sainte-Anne, un service est intégralement dédié à combattre cette maladie.

"Faut-il manger pour guérir, ou guérir pour pouvoir recommencer à manger ?" interroge Amélie Delloye journaliste de France 3 dans les couloirs du centre de la prise en charge des anorexiques de l'hôpital Sainte-Anne de Paris. 600 000 personnes en France, essentiellement des femmes, souffrent de cette pathologie mentale. "Des enfants, des adolescents mais aussi beaucoup d'adultes qui peinent à trouver une solution de soins adaptée", explique la journaliste. 

État de dénutrition avancée

"On s'habitue à un corps maigre", explique une des patientes, qui n'arrive pas à estimer sa réelle corpulence quand on lui montre des photos. "Retrouver des formes, c'est quelque chose qui fait plaisir mais qui fait peur aussi." Ne pas arriver à percevoir son corps par rapport à la réalité, un symptôme typique de l'anorexie, qui perturbe le comportement alimentaire. Ceux qui arrivent sont en état de dénutrition avancée. Avant les soins, ils doivent recommencer à s'alimenter.


Réconcilier les patients avec leur image, à Sainte-Anne, cela passe souvent par l'art-thérapie. Si on ne guérit jamais vraiment, les patients apprennent à gérer la maladie. Et cela peut prendre des années. Les psychiatres de Sainte-Anne savent qu'ils ne peuvent pas se fier à l'apparence physique de leurs patients. Face aux demandes, l'hôpital a du mal à répondre. Plusieurs mois d'attentes sont souvent nécessaires avant d'y être hospitalisé.

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