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Grippe aviaire : au moins 8 pays ont arrêté leurs importations de volaille française

Deux nouveaux cas de grippe aviaire ont été détectés en Dordogne, lundi.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 03/12/2015 21:57 Mis à jour le 03/12/2015 22:33

Temps de lecture : 1min

Un poulet d'une ferme de Biras, en Dordogne, le 25 novembre 2015. Deux cas de grippe aviaire ont été détectés dans le département quelques jours plus tard. (GERARD BOTTINO / CITIZENSIDE.COM / AFP) — Un poulet d'une ferme de Biras, en Dordogne, le 25 novembre 2015. Deux cas de grippe aviaire ont été détectés dans le département quelques jours plus tard. (GERARD BOTTINO / CITIZENSIDE.COM / AFP)

Le poulet français ne voyage plus aussi facilement qu'auparavant. Au moins huit pays d'Asie et d'Afrique du Nord ont fermé leurs frontières aux volailles et autres produits avicoles français en raison des cas de grippe aviaire détectés en Dordogne, a indiqué jeudi 3 décembre Loïc Evain, directeur général adjoint de l'alimentation, rattaché au ministère de l'Agriculture.

La Corée du Sud, le Japon, la Chine, la Thaïlande, l'Egypte, l'Algérie, le Maroc et la Tunisie ont annoncé l'arrêt de leurs importations de volaille française, a-t-il précisé. "La liste n'est pas exhaustive", mais n'inclut pas les 27 autres pays de l'Union européenne, qui ont validé en début de semaine "le périmètre de gestion de la maladie" proposé par la France, limité au département de la Dordogne.

La position des pays du Golfe encore incertaine

"Malheureusement certains pays ont comme réaction première de fermer leurs frontières et ensuite de discuter", a-t-il regretté, assurant qu'après de premiers contacts certains pays pourraient "rouvrir très rapidement leurs frontières", notamment le Maroc.

Dans les pays du Golfe, qui comptent parmi les principaux acheteurs de volaille française, en particulier l'Arabie saoudite, "on n'a pas de décision de fermeture pour l'instant", a expliqué le responsable. Des échanges sont en cours "pour faire en sorte qu'on n'ait pas de fermeture", a précisé Loïc Evain.